Ils reconnaissent avoir agressé deux personnes mais nient toute motivation raciste.
Pour les avocats des parties civiles, ce procès est celui de «deux jeunes facistes». Pour l’avocate des accusés, c’est celui de deux garçons «en état d’imprégnation alcoolique massive».
Le 18 mai vers trois heures du matin, deux couples rentrent tranquillement chez eux à Lyon à vélo. Leur route croise celle d’un groupe d’une dizaine d’individus. Christophe C,. l’un des deux hommes jugés cet après-midi par le tribunal correctionnel de Lyon pour«violences aggravées en réunion en raison de la race ou de l’ethnie de l’une des victimes», leur barre la route. L’un des conjoints des couples tente de calmer le jeu, mais Christophe C., David P. l’autre prévenu, et un mineur qui comparaîtra devant le tribunal pour enfants, répondent par des coups.
A son tour, la deuxième conjoint est frappé. Les agresseurs montent sur le capot d’une voiture pour lui donner des coups de pieds dans la tête ainsi qu’à son ami. Continuent à les frapper au visage alors qu’ils sont au sol, inconscients. Malgré des séquelles physiques et psychologiques, les deux hommes s’en sont sortis. Les agresseurs tentent de fuire mais sont interpellés par une patrouille de police.
L'agression était-elle préméditée? Quelques temps avant les faits, l'une des victimes assure avoir croisé le même groupe scandant des slogans racistes comme «à bas les négr