François Hollande a jugé dimanche "d'une extrême gravité" la montée du FN, ainsi que ses propositions, au moment où le parti d'extrême droite promet au...
François Hollande a jugé dimanche "d'une extrême gravité" la montée du FN, ainsi que ses propositions, au moment où le parti d'extrême droite promet au PS et à l'UMP de sérieuses déconvenues électorales en 2014.
"Quand j'entendais sa responsable (Marine Le Pen) dire qu'elle veut faire de son parti le centre de gravité, c'est d'une extrême gravité", a commenté le chef de l’État, lors de son interview télévisée du 14 juillet.
Ce n'est pas la première fois que François Hollande s'alarme ainsi de la montée du parti d'extrême droite. Lors de sa campagne présidentielle, il avait déjà tiré la sonnette d'alarme, lors d'un déplacement dans l'Aude, où le FN est fort.
Mais, la succession d'échecs électoraux du PS - 8 législatives perdues depuis son élection à Elysée- dont 2 avec l'élimination du candidat socialiste dès le premier tour - a rendu le problème prégnant à l'approche des élections municipales et européennes de 2014. "Bien sûr que ça m'inquiète", a lâché le président dimanche.
Pour tenter de contrer la progression du FN, il s'est attaché à démontrer que les propositions du parti de Marine Le Pen, loin de résoudre les problèmes, "enfermeraient la France".
La sortie de l'euro? "D'une extrême gravité", a-t-il dit. Laisser penser qu'on pourrait faire du protectionnisme? "D'une extrême gra