Le décret entérinant la dissolution de trois structures d'extrême droite, notamment "Troisième Voie" et "Jeunesses nationalistes révolutionnaires" dont des membres ont été impliqués dans la mort du jeune militant d'extrême gauche Clément Méric, a été publié samedi au Journal officiel.
Leur dissolution avait été prononcée mercredi en Conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
Selon les termes du décret, les groupements "Troisième voie" et "Jeunesses nationalistes révolutionnaires" (JNR) ainsi que l'association "Envie de rêver" sont dissous. Ils étaient dans la ligne de mire du gouvernement depuis la rixe mortelle survenue le 5 juin à Paris.
Cinq personnes, dont une femme, gravitant dans la mouvance skinhead d'extrême droite, ont été mises en examen après la mort du militant antifasciste. Le principal mis en cause, Esteban Morillo, 20 ans, est un sympathisant de Troisième voie et des JNR, leur service d' ordre.
Ces deux mouvements sont dirigés par Serge Ayoub, 48 ans, alias "Batskin", l'ancien chef des skinheads parisiens d'extrême droite. L'association "Envie de rêver" gère "Le Local", un bar associatif du XVe arrondissement à Paris qui sert de lieu de ralliement à Troisième voie et aux JNR.
Le décret souligne que ces trois entités, "étroitement imbriquées, présentent, ensemble, le caractère de milice privée".
Elles "propagent une idéologie incitant à la haine et à la discrimination" envers les étrangers, cette idéologie "s'appuie sur une rhétorique h
La dissolution de groupes d'extrême droite au Journal officiel
Le décret entérinant la dissolution de trois structures d'extrême droite, notamment "Troisième Voie" et "Jeunesses nationalistes révolutionnaires"...