Grégory Baudouin, Raymond Juillard et Anita Baudouin, Secrétaire Nationale de la FNDIR au cours d'une exposition Salle François Martin à Mâcon
Notre ami Raymond Juillard s’en est allé. Il était le co-Président d’Honneur de la Délégation Territoriale (DT) des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) de Saône-et-Loire.
Je ne reviendrai pas sur les éléments de sa biographie, qui ont pu être évoqués au sein des différentes cérémonies et écrits, que vous connaissez tous comme sa passion de jeunesse pour le rugby, l’organisation de bals clandestins, la Déportation, les retrouvailles avec son père en camp…
Lorsque je suis revenu à Mâcon en 1998, fort de l’expérience acquise avec la création de la Délégation Territoriale de l’AFMD de la Somme, le national m’avait demandé de faire de même en Saône-et-Loire.
Raymond était membre de l’Union Nationale des Déportés, Internés et Familles de Disparus – Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF – FNDIR) qui est la seconde fédération nationale , issue d’un schisme avec la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP) en 1950, qui reste aujourd’hui encore la plus importante et qui a le plus d’influence.
Je demandais à titre symbolique à notre ami Gabriel Picornot au titre de la FNDIRP, et à Raymond au titre de l’UNADIF, de faire comme au niveau national à la Fondation de la mémoire de la Déportation qui réunit l’ensemble des fédérations et amicales de camps, de s’unir et de prendre le poste de co-Président d’Honneur.
Les deux acceptaient avec enthousiasme dans la fraternité des frères de déportation qui faisaient fi de leurs différences sachant qu’ils avaient un devoir communs, le devoir de Mémoire.
Comme il le faisait depuis des années, fort de cette unité, il se fit le pèlerin de la Mémoire, combattant révisionnisme et négationnisme, témoin d’une époque qu’i