Les girondins mettent en cause Robespierre, Danton et Marat
Pétion parle de son banc à la Convention.
- Pétion : "Je demande la censure du membre qui permis de dire son opinion individuelle sous le nom d’un comité".
- Robespierre : "Et moi, je demande la censure de ceux qui protègent les traîtres".
Pétion s’élance à la tribune (Des rumeurs s’élèvent dans les galeries occupées par le public).
- Pétion : "Je demanderai en effet que les traîtres et les conspirateurs soient punis".
- Robespierre : "Et leurs complices".
- Pétion : "Oui, leurs complices et vous-même. Il est temps que toutes ces infamies finissent, ; il est temps que les traîtres et les calomniateurs portent leur tête sur l’échafaud ; et je prends ici l’engagement de les poursuivre jusqu’à la mort".
- Robespierre : "Réponds ! Au fait !"
- Pétion : "C’est toi que je poursuivrai".
Pétion ne lâche pas sa prise.
- Pétion : "(…) Oui, je fais le serment de poursuivre les traîtres ; oui, il faut que Robespierre soit marqué comme autrefois les calomniateurs" (nouveaux murmures) "Que signifient donc ces dénonciation perpétuelles contre les hommes qui ont toujours respiré pour la liberté ? Oui, le peuple connaîtra bientôt ceux qui, sous le masque d’un faux patriotisme, le trompent, l’égarent, le poussent vers l’abîme ; oui je serai content lorsque j’aurai vu ces hommes qui veulent perdre et qui perdraient, en fin, la République, porter leurs têtes sur l’échafaud"(quelques applaudissements) "Je prouverai jusqu’à l’évidence quels sont ceux qui trahissent la République, quels sont ceux qui, à force de calomnies et de crimes la font détester avant qu’elle soit établie. Ils crient sans cesse au peuple : Levez vous. Eh ! Quand il sera debout, que pourrez vous lui dire ? Qu’a-t-il à renverser, qu’a-t-il à égorger, si ce n’est la Convention nationale ?"
- Robespierre : "C’est nous qu’on veut faire égorger...." ….
(il s’élève de violents murmures dans une partie de la salle) Une voix lance à Robespierre :
"Taisez-vous dictateur du 10 août !"