"On vous a fait peur avec ce comité en vous disant que c’était la dictature ; mais la dictature est la pleine puissance confiée à un seul homme devant qui toutes les lois se taisent. Au contraire, ce comité vous est subordonné, et vous conservez le droit de dissoudre".
Le girondin de Perpignan Jean Birotteau a le courage de répliquer :
"Quand on ose dire à cette tribune que c’est par la violence qu’il faut établir la liberté, certes on peut élever quelques soupçons sur le projet de ce comité".
Le 10 avril 1793 : nouveaux débats houleux. Une pétition circule dans Paris. Elle attaque le Ministre girondin Jean-Marie Roland et une partie des membres de la Convention. Le montagnard Georges Danton prend la défense des pétitionnaires au motif que dans une République, les élus doivent savoir endurer la calomnie.
Pétion, Danton, Birotteau et d’autres sont réunis autour de la tribune et s’invectivent :
- Danton : "Vous êtes des scélérats".
- Birotteau : "Ce sera ton dernier crime ? Je mourrai républicain et tu mourras tyran".
Robespierre succède à plusieurs