Insécurité : l’angélisme du gouvernement
Face à un Nicolas Sarkozy à la stratégie droitière, François Hollande avait cherché à donner le
change pendant la campagne présidentielle, envoyant un Manuel Valls martial parler des questions de sécurité. Les premières annonces démontrent que l’angélisme semble toujours fort dans la
majorité.
Deux annonces maladroites
Bien sûr, il est encore un peu tôt pour juger de la politique sécuritaire du gouvernement.
Néanmoins, les premières annonces surprennent dans le contexte actuel. En effet, il faut rappeler ici que les violences aux personnes ont progressé de plus de 60% depuis 10
ans, et que la baisse globale des chiffres vient de la très forte baisse des vols de voitures du fait des progrès technologiques et masque une réalité bien plus inquiétante, où la violence
s’aggrave dans notre société.
Du coup, que les deux premières annonces du gouvernement expriment plutôt un certain relativisme
à l’égard des coupables et complique la tâche des forces de sécurité est très préoccupant et totalement hors sujet. Bien sûr, il est important de traiter de manière appropriée
des délinquants mineurs et de veiller à ce
que les contrôles d’identité se
fassent de manière respectueuse, mais démarrer ainsi donne l’impression que le gouvernement cède à l’angélisme habituel de la gauche.
Aujourd’hui, la petite délinquance des mineurs est trop souvent extrêmement
peu sanctionnée. S’il ne s’agit pas de les envoyer en prison pour un oui ou pour un non, il est essentiel de sanctionner d’une juste manière les petit
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