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Publié le jeudi 12 janvier 2012 à 13H40
Le candidat MRC souhaite "mettre un peu d'ordre dans les têtes".
Jean-Pierre Chevènement sur le site d'Arkéma avec les délégués de la CGT, hier à Fos.
Photo Serge Mercier
Chapeau très mitterrandien sur le manteau sombre, sourire en coin, Jean-Pierre Chevènement prend son temps. Assis hier matin à la table de l'intersyndicale sur le site chimique d'Arkema, à Fos, le candidat Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) à la présidentielle consulte. Pose ses questions, prend des notes avant de décocher ses conseils.
Le cas d'Arkéma, 1800 salariés et dix sites en France dont deux sur l'étang de Berre, entreprise rentable prête à être cédée à un certain Gary Klesch, profil d'aventurier financier, fait école. À Jean-Marie Michelucci, délégué CGT qui craint"la sous-traitance d'un plan social" et "un investisseur là pour se payer sur la bête, c'est la signature qu'il laisse partout", Chevènement offre une réponse toute en lucidité. Le fruit de l'expérience. "On est dans une logique de dictature de l'actionnariat. L'aristocratie financière qui cherche des taux de rendement à 15 % a p