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LE PATRIOTE RESISTANT Lu dans le numéro du mois d'Avril 2013
Le Patriote Résistant est la publication mensuelle de la FNDIRP.
Il a été créé en 1946.
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Il traite de tous les aspects de la déportation et de l'internement, historiques et humains. Il fournit de nombreux
témoignages, publie des interviews, des critiques d'ouvrages. Il oeuvre à la défense des valeurs de la Résistance et de déportation, propose des réflexions sur la transmission de cette
mémoire.
Lu dans le numéro du mois d'Avril 2013
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Dans un courrier qu’il adresse le 16 avril 1943 au secrétaire général de la Société des Nations (SDN), Sean Lester, le général de Gaulle exprime très clairement que la vraie France demeure membre de la Société. Il développe pour justifier cet état de fait un argumentaire juridique de qualité qui repose sur une chronologie vérifiée.
“Me référant à ma déclaration publique du 27 octobre 1940, ainsi qu’au mémorandum du Comité
national français en date du 23 février 1943 et en accord avec le général Giraud, j’ai l’honneur de vous faire savoir que les Français, libres d’exprimer actuellement leur volonté, ne
peuvent tenir pour effective la notification qui vous a été faite le 19 avril 1941 sans que le peuple français, privé de l’exercice de sa souveraineté ai été à même, par l’organe de
représentation légitime, de se prononcer sur la position de la France vis-à-vis de la Société des Nations”.
Dès lors, on comprend que la France combattante ne reconnaît pas une position adoptée sous
la
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C'est Lisette elle-même qui a engagé les démarches: à partir de 1942, la petite fille juive, alors âgée de 6 ans, et son frère ont été cachés à Soissons
par une famille catholique, les Laplace.
70 ans après les faits, Robert Laplace, son épouse et sa mère ont été élevés au rang de Justes par les Nations; Leur nom figure désormais par les 3750
a
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Il se rappelle y avoir même appris le Corse avec les autres gamins et s’excuse de l’avoir oublié aujourd’hui. Tant d’années ont passé, l’essentiel est demeuré : la mémoire de l’hospitalité et de la solidarité dans le malheur, deux valeurs essentielles dans la culture corse.
C’est un fait historique peu banal et que bien peu de Français connaissent sans doute que Clémentine et André Campana relatent dans ce documentaire que France 5 ne diffuse qu’en deuxième partie de soirée ce dimanche : oui, la petite île de Corse a été le seul département français durant les années noires de l’Occupation qui n’a arrêté ni déporté de Juifs. Mieux, elle les a accueillis, cachés et protégés, des autorités de Vichy d’abord, dont on a pu mesuré le zèle ailleurs, des troupes italiennes ensuite, débarquées en masse en novembre 1942 (quelque 85 000 hommes quand même) lorsque l’Allemagne nazie envahit la Zone libre, puis des Allemands eux-mêmes (près de 14 000 soldats en renfort) dont la Corse se libèrera seule, là encore, et la première de tous les départements français, le 5 octobre 1943.
Et pourtant, nombre d’entre eux y avaient cherché refuge très tôt, juifs français ou étrangers comme ces familles entières venues d’Allemagne ou d’Autriche se cacher à Porto et Ota, que les Corses, ironie du sort, appelaient entre eux familièrement « les Boches ». Ailleurs, on les surnomme aussi « les touristes » : ce sont des Juifs qui ont fui, la plupart, la Syrie ou la Palestine ottomane en 1916, refusant de se battre dans les rangs de l’Empire turc. Et des touristes, par définition, ça ne concerne pas les recensements administratifs… Partout, les enfants sont scolarisés, intégrés au Village, entité emblématique en Corse. Et quand en août 42, Vichy réclame via le Télégramme 12 520 que les « opérations de ramassage » des Juifs étrangers commencent, « les Boches de Porto et d’Ota « tout comme les «touristes-apatrides » disséminés aux quatre coins de l’île ne seront ni dénoncés ni arrêtés, mais protégés par toute une population et son administration, police et gendarmerie inclues, jusqu’à leurs fournir de faux papiers turcs… Joli témoign
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Colloque du jeudi 23 au samedi 25 mai à Bruxelles, au Press Centre du Résidence Palace et à la Bibliothèque Royale de Belgique
Argumentaire
Alors que les crimes commis par la Wehrmacht ont été, de 1995 au début des années 2000, largement reconnus grâce à la vaste exposition itinérante qui leur était consacrée, alors que l’ampleur des massacres à l’Est a acquis une visibilité sans précédent, dans les années 2000, grâce aux recherches sur la « Shoah par balles », alors que l’année passée 1 300 000 visiteurs ont été à Auschwitz, la reconnaissance historique et mémorielle des Sonderkommandos et des Arbeitsjuden, témoins au plus près de la « Shoah par gazage », est plus difficile à acquérir. Les gazages seraient-ils relégués à l’arrière-plan ? Les agents contraints du dispositif de crime de masse le plus sophistiqué de la modernité seraient-ils toujours personae non gratae de l’histoire comme de la mémoire ?
Les Sonderkommandos d’Auschwitz ont été les agents contraints et les témoins du gazage des Juifs d’Europe, de Tsiganes, des déportés considérés inaptes et des nombreux soldats soviétiques. Ils ont été au cœur du processus d’extermination nazi ayant atteint son plus haut degré de technicité. Pourtant, leur histoire, leurs témoignages écrits et oraux, en dépit des récentes publications, n’ont pas de place véritablement reconnue dans la mémoire du génocide des Juifs. Ils ont longtemps été bannis de la mémoire juive et diabolisés par les déportés eux-mêmes. À la suite de Primo Levi, certains historiens ou philosophes les classent dans la zone grise qui est souvent réinterprétée de façon péjorative. La présence des Arbeitsjuden dans les autres centres d’extermination est encore plus négligée.
La Fondation Auschwitz – Mémoire d’Auschwitz ASBL organise un colloque international sur les Sonderkommandos d’Auschwitz et les Arbeitsjuden d’autres centres de mise à mort. Cette manifestation rassemblera un nombre important de témoins, chercheurs et arti