Parmi les sujets qui sont discutés au cours de la conférence de Casablanca qui se tient avec la
participation du président des Etats-Unis Franklin Delanoe Roosevelt, du Premier ministre britannique Winston Churchill qui sont accompagnés de leurs conseillers et officiers généraux
d’état-major, un accord est validé pour entreprendre une campagne massive de bombardement sur tous les pôles industriels du Reich dévolus aux fabrications de guerre.
La priorité est de cumuler les moyens aéronautiques alliés pour empêcher l’Axe de reconstituer ses
forces et de livrer régulièrement de nouveaux matériels plus aboutis ainsi que les munitions indispensables à la poursuite des offensives. Il faut désorganiser durablement la logistique et
handicaper par la raréfaction des moyens la domination des forces de l’Axe sur les fronts européens, africains ou asiatiques.
Le Bomber Command anglais qui privilégie les raids massifs de nuit n’a jamais travaillé avec les forces
aériennes stratégiques américaines qui optent pour les frappes de jour. La coordination de leurs efforts et la complémentarité de leurs missions sont dès lors deux impératifs.
Churchill reste un partisan du bombardement de précision tandis que les Américains sont plus favorables
à l’effet du tapis de bombes. L’accord qui est scellé lors des conversations sur la colline d’Anfa précise la mise en place d’une campagne aérienne “around the clock”, c’est-à-dire vingt-quatre
heures sur vingt-quatre. Elle est destinée à briser l’effort de guerre nazi qui est sans précédent mais aussi à entamer le moral des
Hervé Chabaud : 17 janvier 1943: l’option des bombardements intensifs
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