Le 6 mai 1211 est posée la première pierre de la nouvelle cathédrale de Reims.
Sa construction se déroule pour l'essentiel pendant le règne de Louis IX (Saint Louis. Elle est achevée deux générations plus tard, en 1275, conformément aux plans de l'architecte Jean d'Orbais, à l'exception des tours de façade, terminées au XVe siècle...
suite de l'articleLe 6 mai 1432, le célèbre retable de L'Agneau mystique, chef d'oeuvre de Jan Van Eyck et préfiguration de la Renaissance, est inauguré à la collégiale des Deux-Saints-Jean, à Gand, en Flandre.
Le 6 mai 1527, les lansquenets allemands du connétable de Bourbon, au service de l'empereur Charles Quint, mettent Rome à sac. Le pape doit s'enfuir de même que sa cour et les artistes qui ont magnifiquement illustré la Renaissance italienne. L'empereur Charles Quint, catholique sincère, ressent avec amertume ce coup sacrilège porté au Saint-Siège, qui vient après le déclenchement de la Réforme luthérienne.
suite de l'articleLa cinquième guerre de religion se conclut le 6 mai 1576 par la paix de Beaulieu-lès-Loches ou paix de Monsieur car elle est inspirée par le jeune frère du roi Henri III, le duc François d'Alençon, dit « Monsieur », chef des Politiques ou Malcontents qui placent l'intérêt national au-dessus des querelles religieuses.
La paix apparaissant trop favorable aux protestants, les ligues locales formées par les bourgeois catholiques s'unissent à l'initiative de Charles d'Humières, qui, en novembre 1576, refuse de livrer la citadelle de Péronne au prince de Condé, un chef protestant nommé gouverneur de Picardie.
Il s'ensuite le 12 mai 1577 la fondation de la Ligue catholique (Sainte Ligue « aunom de la Sainte Trinité pour restaurer et défendre la Sainte Église catholiqueapostolique et romaine »). Le duc Henri de Guise le Balafré en prend la tête avec ses frères, le cardinal de Lorraine et le duc de Mayenne. C'est à nouveau la guerre.
Le 6 mai 1682, le roi Louis XIV quitte le Louvre, sa résidence parisienne, et s’installe avec la Cour à Versailles, dans un palais grandiose que les autres souverains auront à cœur d’imiter.
Le timbre-poste naît à Londres le 6 mai 1840, sous le surnom de « Penny Black », à l'initiative de l'imaginatif Rowland Hill...
suite de l'articleLe 6 mai 1931, le ministre français des Colonies, Paul Reynaud, inaugure en fanfare l'Exposition coloniale du bois de Vincennes, à l'orée de Paris...
suite de l'articleLe 6 mai 1937, le Zeppelin 129 Hindenburg, un dirigeable à coque rigide, en provenance de Francfort, s'enflamme à son arrivée à Lakehurst près de New York avec 200.000 m3 d'hydrogène dans ses flancs de 245 mètres de long...
suite de l'articleDepuis le 6 mai 1994, l'Angleterre n'est plus tout à fait une île. La reine Elizabeth II et le président Mitterrand inaugurent ce jour-là le tunnel sous la Manche.
Le 6 mai 2012, ayant eu à choisir entre la continuité qu’incarne nécessairement le président sortant Nicolas Sarkozy et le changement que veut incarner le candidat socialiste François Hollande, les électeurs français ont en définitive élu le second avec 51,64% des voix, un résultat en définitive très modeste si l'on songe que, quelques semaines plus tôt, le président sortant était donné battu avec environ 10 points d'écart (tout le contraire de la précédente alternance, en 1981, quand le président sortant Giscard d'Estaing était donné très largement vainqueur).
Maximilien de Robespierre, avocat à Arras, est élu député aux
états généraux en 1789. Il donne toute sa mesure au club des Jacobins, haut lieu de l'agitation révolutionnaire. Ses discours séduisent les sans-culottes. Son détachement des plaisirs terrestres
refroidit les opposants et lui vaut le qualificatif d'«incorruptible défenseur du peuple».
En 1794, peu après son entrée au Comité de Salut Public (le gouvernement révolutionnaire), il en appelle
à la Terreur pour sauver la Révolution : «La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe
particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie».
Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires des armées françaises sur le front, les
députés finissent par s'insurger et décrètent son arrestation et celle de ses proches le 9 thermidor An II (27 juillet 1794). L'«Incorruptible» est exécuté le lendemain. La Terreur est finie
et la Révolution proche de sa fin.
André Masséna, né dans la famille d'un cabaretier, à Nice, alors possession du Piémont, s'engage à 17 ans dans l'armée française.
Ne pouvant dépasser le grade d'adjudant du fait qu'il n'appartient pas à la noblesse, il s'en retire à la veille de la Révolution. Quand celle-ci survient, il se porte volontaire sans hésiter et atteint dès 1793 le grade de général de division !
Sa contribution à la victoire de Rivoli, en 1797, lors de la première campagne d'Italie, lui vaut du commandant de l'expédition, Napoléon Bonaparte, le surnom d'«enfant chéri de la victoire». Il s'illustre un peu plus tard à la tête de l'armée d'Helvétie, en remportant la victoire de Zurich sur les troupes russes de Souvarov, et contribue à la victoire de Marengo.
Masséna fait partie de la première promotion de maréchaux en mai 1804. Il est fait par Napoléon 1er duc de Rivoli en 1807 puis prince d'Essling après sa victoire de 1809. Nommé à la tête des troupes d'occupation du Portugal, il est obligé d'évacuer le pays en 1811 et ne reçoit plus dès lors de commandement. À la fin de l'Empire, il se rallie sans barguigner au roi Louis XVIII.
Alexander von Humboldt (Alexandre de Humboldt) est le frère cadet du baron Wilhelm von Humboldt, linguiste célèbre, fondateur de l'Université de Berlin. Il rencontre à Paris un chirurgien de marine partageant comme lui le désir de courir le monde, Aimé Goujaud, dit Bonpland. Les deux amis s'embarquent pour l'Amérique du sud et vont l'explorer en tous sens de 1799 à 1803. Le compte-rendu détaillé de ses voyages vaut à Humboldt d'être qualifié de «second découvreur de l'Amérique».