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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Histoire et Devoir de Mémoire - Résistance et Déportation

Publié par Cercle Jean Moulin sur 5 Février 2014, 18:33pm

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation, #Mémoire

Un hommage rendu au résistant Forain-François Verdier 

Né le 7 septembre 1900 à Lézat-sur-Lèze (Ariège), mort sous la torture, corps mutilé retrouvé le 27 janvier 1944 dans la forêt de Bouconne près de Toulouse (Haute-Garonne) ; chef d’ent...Afficher la suite
 — avec Evelyne Motmans.
Photo : Un hommage rendu au résistant Forain-François Verdier 

Né le 7 septembre 1900 à Lézat-sur-Lèze (Ariège), mort sous la torture, corps mutilé retrouvé le 27 janvier 1944 dans la forêt de Bouconne près de Toulouse (Haute-Garonne) ; chef d’entreprise de machines agricoles ; juge au tribunal de commerce de Toulouse ; dignitaire Franc-maçon ; secrétaire de la Ligue des droits de l’Homme ; Résistant Libération Sud ; dirigeant du NAP (noyautage de l’administration publique) ; chef des Mouvements Unis de la Résistance ; désigné comme Commissaire de la République région R4.

François Verdier passa son enfance dans l’Ariège et fréquenta le collège de Foix, puis sa famille s’installa à Toulouse où il poursuivit ses études au lycée de garçon (futur lycée Pierre de Fermat).

Il reprit la petite société paternelle de vente de matériel agricole.. Il se maria en 1924 avec Suzanne. Le couple eut un garçon, Jacques. En 1932 après un divorce il rencontre Jeanne, une institutrice avec qui il se remaria et eut une fille Françoise.

Il fut en 1934 initié au sein du Grand Orient de France et devint un officier maçonnique de la loge des « Cœurs réunis ».Sans être membre d’une organisation politique, il était présenté comme proche des socialistes (Michel Goubet) ou des radicaux-socialistes.

En 1936, François Verdier prit fait et cause pour les Républicains espagnols qui se battaient contre Franco. Il organisa des collectes qui furent acheminées au-delà des Pyrénées. Son soutien aux Républicains espagnols continua lors de la Retirada.

En 1941, le régime de Vichy repéra ce républicain convaincu et le démit de ces fonctions de juge au Tribunal de commerce. François Verdier, sous le pseudonyme de Forain, entra en Résistance. Il fit partie du mouvement Vérité puis Liberté-Egalité-Fraternité (LEF) enfin à Libération-Sud. Au début de l’année 1943, François Verdier devint le chef des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) de la région R4 (9 départements). Il fut alors désigné Commissaire de la République mais il n’eut pas le temps de recevoir la nomination officielle.

Arrêté par la Gestapo le 13 décembre 1943, il fut mis au secret. Son épouse, Jeanne, arrêtée quelques jours après, fut déportée au camp nazi de Ravensbrück. Sa fille put être cachée chez des amis jusqu’à la Libération. François Verdier fut questionné et torturé durant plusieurs jours dans les locaux de la Gestapo rue Maignan. Malgré les souffrances qu’il endura, il garda le silence. Son corps mutilé fut retrouvé le 27 janvier 1944 dans la forêt de Bouconne près de Toulouse : Ses assassins firent éclater une grenade dans sa bouche pour rendre le corps méconnaissable. Découvert par un promeneur, il fut identifié grâce à une lettre laissée à sa famille qui se trouvait dans la doublure de son manteau.

À la libération de Toulouse le 19 août 1944, ses amis résistants décrochèrent les plaques des allées du Maréchal Pétain pour les remplacer par celles de Forain-François-Verdier. Des allées et une station de métro de Toulouse portent son nom ainsi qu’un collège à Lézat-sur-Lèze et Léguevin. Plusieurs communes de la région toulousaine ont une rue qui porte son nom.

Une stèle commémorative fut érigée sur le lieu de son assassinat, au cœur de la forêt de Bouconne. Tous les 27 janvier ou le dimanche qui suit cette date, un rassemblement à lieu sur ce site pour honorer sa mémoire.
SOURCES : Entretiens de Georges Portalès avec Alain Verdier petit-fils de François Verdier, avril- mai 2013. — Bulletin municipal de la ville de Toulouse, d’octobre 1944 consacré à la libération. — Guillaume Agullo, Forain François Verdier, Éditions Loubatière, 2004. — Jean Estèbe, Toulouse 1940-1944, par, Editions Perrin, mai 1996. — CD-ROM « La Résistance en Haute-Garonne » par Michel Goubet et l’Association Histoire de la Résistance en Haute-Garonne dans le cadre de la campagne nationale de l’AERI (Association pour des Etudes sur la Résistance Intérieure). — Michel Goubert, « Verdier, François », Dictionnaire historique de la Résistance), Bouquins, Robert Laffont, 2006.
Lien Internet

http://www.memorial-francoisverdier.fr/

Georges Portalès
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source resistance-ouvriere.com/documents/forain-francois-verdier
Revel. Ils préparent «1944, enfin libre...»

concours au lycée des métiers d'art

Au lycée des Métiers d’Art on s’active, non pas pour préparer le Débarquement mais le concours marquant le 70e anniversaire de la Libération: «1944, enfin libre...».

Dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire des combats de la Résistance, des Débarquements, de la Libération et de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale, l’académie de Toulouse et l’Office national des anciens combat...Afficher la suite
Photo : Revel. Ils préparent «1944, enfin libre...»

concours au lycée des métiers d'art

Au lycée des Métiers d’Art on s’active, non pas pour préparer le Débarquement mais le concours marquant le 70e anniversaire de la Libération: «1944, enfin libre...».

Dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire des combats de la Résistance, des Débarquements, de la Libération et de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale, l’académie de Toulouse et l’Office national des anciens combattants (ONAC) organisent conjointement un concours intitulé «1944, enfin libre». Près de dix établissements de l’académie participent à ce devoir de mémoire. A Revel, c’est la classe de 3e Prépa Pro du lycée des Métiers d’Art, du Bois et de l’Ameublement qui participera à ce concours.

Encadrés par leur professeur d’histoire-géo, Nicolas Brunel, les 23 élèves travaillent d’arrache pieds pour réaliser leur projet; chaque établissement devant présenter une œuvre sur ce thème de la Libération qui ensuite ira concourir à Toulouse en avril prochain.

Depuis le mois d’octobre, les idées ont fusé, en bois bien sûr.

«Avant cela on a fait tout un travail sur les symboles de cette époque», explique le prof d’histoire-géo. «On est parti du monument de la Résistance de Revel que l’on a étudié dans tous les sens et toutes les faces». De cette étude a surgi trois thèmes: les martyrs; la mémoire avec les réfugiés et déportés; la Résistance, les traite et la République. «Nous avons aussi fait une course d’orientation dans la ville dont le but était de trouver les lieux de mémoire de Revel, à travers les noms de rues et certains lieux», ajoute Nicolas Brunel.
Une valise symbolique

Après ce travail sur le terrain, les élèves ont travaillé avec la Société d’Histoire de Revel/Saint-Ferréol pour réunir toutes les informations émanant de cette période. «C’est aussi le rôle de notre association de soutenir ce genre de projet historique lié au devoir de mémoire, en mettant à disposition nos archives», explique le président Jean-Paul Calvet. «Chaque professeur a aussi travaillé en classe avec les élèves, en français, en anglais et bien sûr en histoire. C’est aussi un bon moyen d’intéresser ces élèves qui bénéficient d’un accompagnement personnalisé avant de partir sur une formation professionnelle». Mais le travail qui les intéresse surtout c’est maintenant de passer à la phase réalisation de l’objet symbolique qui sera présenté au concours. «Nous avons choisi la valise comme point de départ car elle symbolise la déportation ou le transport des postes radios de la Résistances», explique Nicolas Brunel. Cette valise contiendra d’un côté une animation lumineuse rappelant le défilé du Corps Franc de la Montagtne Noire à Revel, le 14 juillet 1944, réalisée avec les CAP tourneurs et de l’autre, les portraits marquetés des Revélois, héros de la Résistance, faits avec les CAP tourneurs. Enfin, à l’intérieur se trouvera des sculptures de symboles comme la croix de Lorrainne, la colombe, l’étoile juive et une croix gammée brisée, œuvre de la classe de CAP sculpteurs. «Chacun des élèves a participé à ces réalisations avec un tuteur issu de ces CAP».

Parallèlement, les 23 élèves travaillent aussi à la réalisation d’une exposition, avec la Société d’Histoire, sur la seconde guerre mondiale à Revel qui se tiendra lors des portes ouvertes du lycée des Métiers d’Art, le vendredi 14 et samedi 15 février.
Emile Gaubert

source ladepeche.fr
Revel. Ils préparent «1944, enfin libre...»

concours au lycée des métiers d'art

Au lycée des Métiers d’Art on s’active, non pas pour préparer le Débarquement mais le concours marquant le 70e anniversaire de la Libération: «1944, enfin libre...».

Dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire des combats de la Résistance, des Débarquements, de la Libération et de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale, l’académie de Toulouse et l’Office national des anciens combat...Afficher la suite
Photo : Revel. Ils préparent «1944, enfin libre...»

concours au lycée des métiers d'art

Au lycée des Métiers d’Art on s’active, non pas pour préparer le Débarquement mais le concours marquant le 70e anniversaire de la Libération: «1944, enfin libre...».

Dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire des combats de la Résistance, des Débarquements, de la Libération et de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale, l’académie de Toulouse et l’Office national des anciens combattants (ONAC) organisent conjointement un concours intitulé «1944, enfin libre». Près de dix établissements de l’académie participent à ce devoir de mémoire. A Revel, c’est la classe de 3e Prépa Pro du lycée des Métiers d’Art, du Bois et de l’Ameublement qui participera à ce concours.

Encadrés par leur professeur d’histoire-géo, Nicolas Brunel, les 23 élèves travaillent d’arrache pieds pour réaliser leur projet; chaque établissement devant présenter une œuvre sur ce thème de la Libération qui ensuite ira concourir à Toulouse en avril prochain.

Depuis le mois d’octobre, les idées ont fusé, en bois bien sûr.

«Avant cela on a fait tout un travail sur les symboles de cette époque», explique le prof d’histoire-géo. «On est parti du monument de la Résistance de Revel que l’on a étudié dans tous les sens et toutes les faces». De cette étude a surgi trois thèmes: les martyrs; la mémoire avec les réfugiés et déportés; la Résistance, les traite et la République. «Nous avons aussi fait une course d’orientation dans la ville dont le but était de trouver les lieux de mémoire de Revel, à travers les noms de rues et certains lieux», ajoute Nicolas Brunel.
Une valise symbolique

Après ce travail sur le terrain, les élèves ont travaillé avec la Société d’Histoire de Revel/Saint-Ferréol pour réunir toutes les informations émanant de cette période. «C’est aussi le rôle de notre association de soutenir ce genre de projet historique lié au devoir de mémoire, en mettant à disposition nos archives», explique le président Jean-Paul Calvet. «Chaque professeur a aussi travaillé en classe avec les élèves, en français, en anglais et bien sûr en histoire. C’est aussi un bon moyen d’intéresser ces élèves qui bénéficient d’un accompagnement personnalisé avant de partir sur une formation professionnelle». Mais le travail qui les intéresse surtout c’est maintenant de passer à la phase réalisation de l’objet symbolique qui sera présenté au concours. «Nous avons choisi la valise comme point de départ car elle symbolise la déportation ou le transport des postes radios de la Résistances», explique Nicolas Brunel. Cette valise contiendra d’un côté une animation lumineuse rappelant le défilé du Corps Franc de la Montagtne Noire à Revel, le 14 juillet 1944, réalisée avec les CAP tourneurs et de l’autre, les portraits marquetés des Revélois, héros de la Résistance, faits avec les CAP tourneurs. Enfin, à l’intérieur se trouvera des sculptures de symboles comme la croix de Lorrainne, la colombe, l’étoile juive et une croix gammée brisée, œuvre de la classe de CAP sculpteurs. «Chacun des élèves a participé à ces réalisations avec un tuteur issu de ces CAP».

Parallèlement, les 23 élèves travaillent aussi à la réalisation d’une exposition, avec la Société d’Histoire, sur la seconde guerre mondiale à Revel qui se tiendra lors des portes ouvertes du lycée des Métiers d’Art, le vendredi 14 et samedi 15 février.
Emile Gaubert

source ladepeche.fr
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