Nous sommes partis d’un triple constat :
- Le 4ème pouvoir au sens que donnaient Burke et Tocqueville à ce mot est devenu le premier pouvoir. Les médias au sens le plus large influencent le pouvoir judiciaire, l’affaire Cassez en est un excellent exemple. Ils s’immiscent dans les décisions du pouvoir législatif, les débats sur le mariage pour tous en sont une illustration. Ils décident parfois du pouvoir exécutif par leur influence sur les processus électoraux.
- Ce 4ème pouvoir est monolithique. On peut parler d’une caste journalistique, refermée sur elle-même, sortant des mêmes écoles, fréquentant les mêmes lieux, partageant les mêmes valeurs explicites ou implicites.
- Ce 4ème pouvoir est de plus en plus intolérant pour ce qui n’est pas lui-même. Il existe de véritables interdits. Il est des sujets dont on ne doit pas parler. Il y a des interlocuteurs qui ne peuvent pas être fréquentés. Il y a des mots qui ne peuvent être employés.
Ce constat posé, que faire ? « Informer sur ceux qui vous informent », donner un coup de projecteur sur les médias et leurs médi