Ils l’ont traquée toute la journée, ce samedi 13 avril où elle intervenait à Nantes aux débats
du Nouvel Observateur.
Traquée, cernée, insultée, de la salle d’où elle a dû être exfiltrée jusqu’à la gare, jusqu’aux
wagons, jusqu’à Paris où d’autres l’attendaient. Sans la protection de la police, elle ne sait pas ce qui aurait pu se passer.
« Au moins les opposants à la loi ont-ils montré leur vrai
visage ! » affirme-t-elle crânement, en pleine tempête.
Caroline Fourest fait toujours front, de ce beau front qui exaspère tant les imbéciles parce qu’on y
lit tant de raison gardée face à la forêt hagarde des déraisons.
De quoi la haine anti-Fourest est-elle le nom ? Qu’est-ce qui, dans cette jeune femme obstinée, déclenche les fur