La faillite de l’euro (4/4) : la solution des monnaies nationales
Bien sûr, cette solution est aujourd’hui évoquée comme une calamité qu’il faut absolument éviter.
Mais vu que la crise, le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, c’est maintenant avec l’euro, les peuples devraient finir par être tentés de revenir aux monnaies nationales, une option
que l’histoire recommande.
Le cas de l’Europe du Sud
Les partisans de la monnaie unique utilisent volontiers la peur comme (dernière ?) ligne de
défense de cette construction monétaire
aussi bancale qu’artificielle. Ils assurent avec un aplomb phénoménal qu’une telle issue serait forcément une catastrophe. Plusieurs banques ont chiffré des scénarii précis, comme l’a
rapporté The Economist récemment, qui vont jusqu’à évoquer une baisse du PIB de la zone euro de plus de 8% en cas d’explosion non concertée de l’euro.
La peur est un moyen d’autant plus commode pour protéger la monnaie unique que 95% des médias (au
moins) véhiculent ces idées, occultant les travaux
pourtant souvent plus sérieux de très nombreux économistes, qui affirment, faits à l’appui, que la fin de la monnaie unique, serait largement profitable aux pays européens. Mais les faits
donnent de plus en plus raison aux partisans d’un retour aux monnaies nationales, notamment avec le cas de la Grèce.
En effet, c’est bien beau de prévoir un cataclysme économique mais ces pays vivent déjà une grave
crise, pour ne pas dire une vraie catastrophe économique, comme en Grèce, où le PIB a reculé de plus de 7% en 2011 pour rester da
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