http://www.le-groupe-republique.fr/index.php?theme=&number=64&articlenum=902
La Commission dite Jospin chargée d’une réflexion sur « la rénovation et la déontologie de
la vie publique » a donc rendu son rapport. Ce serait mentir que de dire que la France l’attendait avec impatience. Bien sûr, elle donne des éléments et des réponses à des questions qui
courent depuis quelque temps, surtout dans la presse d’ailleurs. Mais pourquoi pas ?
Cela étant, si on ne se laisse pas prendre au piège des questions imposées, elle apparaît comme
le contrepoint de la démission collective en donnant l’illusion d’une vitalité des instances politiques. Ceux que cela intéressait, non d'ailleurs sans raison, vont y voir une illustration de la
formule fameuse « pour que tout reste comme avant, il faut que ça change ».
En effet, quel est le but véritable de cet organisme improbable ? Et tout d’abord, que signifie
« la rénovation et la déontologie » de la vie publique ? Personne ne souhaite, bien sûr, du moins officiellement, une vie publique immorale, mais peut-on résumer la crise de la
politique à cette question ? Rappelons que, pour les républicains, la vraie morale publique est le respect des principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, en particulier
la citoyenneté et la souveraineté populaire. La moralité du Parlement ne sera pas améliorée par les vertus de ses membres si le Parlement ne sert à rien et si le suffrage universel n’est pas
respecté comme ce fut le cas après le referendum du 29 mai 2005 ou comme avec le traité TSCG dit « pacte budgétaire ». Le fonctionnement de la vie politique ne sera pas amélioré par des
doses homéopathiques de changement des règles électorales
Novembre 2012 : voici le Jospin nouveau ! Mardi 27 Novembre 2012 par André BELLON
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