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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


1er RPIMa : 1 - Georges Bergé, le fondateur

Publié par cercle Jean Moulin sur 18 Mars 2013, 12:49pm

Catégories : #Parachutiste 2ème REP Forces Spéciales Gal Bigeard

Avez-vous des hommes  ?
J'en aurai.
Avez-vous des instructeurs, un camp d'entraînement, des moyens ?
J'en aurai.

Face à l'amiral Muselier, commandant les forces aériennes françaises libres, le capitaine Georges Bergé se raidit dans sa certitude. Dans sa poche, une simple feuille dactylographiée : son projet de création d'une compagnie de parachutistes. Un mot, un seul, écrit de la main du général de Gaulle, le remplit de joie : « d'accord ».

Nous sommes le 15 septembre 1940. Le 29 septembre l'ordre général numéro 765 stipule :

« A compter du 15 septembre 1940 est créée la 1re Compagnie d'Infanterie de l'Air des Forces Françaises Libres. Elle est commandée par le capitaine Bergé ».

Les premiers parachutistes prêts à embarquer
Les premiers parachutistes prêts à embarquer

La foi inébranlable de Georges Bergé ouvrira la porte à la formidable épopée des parachutistes SAS de la France Libre.
Mais qui est Bergé ? La trentaine, de taille moyenne, trapu et tout en muscles. De son origine gasconne il garde une incroyable ténacité et une certaine malice.
Une immense volonté perce au travers de son regard. Ayant embrassé la carrière militaire, issu de l'école de St Maixent, le lieutenant Bergé a très vite compris l'intérêt de l'arme parachutiste alors à ses balbutiements. Volontaire pour la 601e compagnie de l'air, il doit, le cœur déchiré, quitter en juillet 1937 cette unité suite à une banale opération de l'appendicite. Le voici donc inapte définitif à l'arme aéroportée sans avoir jamais connu l'ivresse d'un premier saut.

En 1939, au début des hostilités, il combat dans les rangs du 13e Régiment d'Infanterie de Nevers. Le 18 juin 1940, capitaine à titre temporaire, il est blessé à trois reprises au cours d'une résistance désespérée qu'il mène dans la région d'Arras à la tête de son unité.

En convalescence à Mimizan dans les Landes, il entend le 17 juin le dramatique message du maréchal Pétain, mettant fin aux hostilités. Le bouillant Gascon ne peut se résoudre à la défaite. Il s'embarque à St Jean de Luz sur un bateau polonais et le 23 juin 1940 il est à Londres.

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