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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


"Gagner la paix au Mali" : les 10 recommandations de Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher

Publié par cercle Jean Moulin sur 22 Avril 2013, 21:44pm

Catégories : #J.P. Chevènement G. Sarre Fond. Res-Publica MRC

A la veille du débat et du vote du Parlement sur la poursuite des opérations militaires au Mali, les sénateurs Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher présentent 10 recommandations pour assurer le succès de cette intervention.

 Conformément à l’article 35 de la Constitution, lorsque la durée d'une intervention en territoire étranger "excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement". La poursuite de l’opération serval au Mali sera donc soumise à l’autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat, lundi 22 avril.

En vue de ce débat et du vote sur l’autorisation de prolongation de l’intervention des forces armées, les sénateurs Jean-Pierre Chevènement  (RDSE – Territoire de Belfort) et Gérard Larcher (UMP – Yvelines), co-présidents du groupe d’étude sur le Sahel du Sénat, préconisent d’autoriser la prolongation de l’intervention des forces armées françaises. Dans le rapport "Mali : comment gagner la paix ?", adopté à l’unanimité par la commission des Affaires étrangères , ils formulent dix recommandations.

 

Les 10 impératifs présentés par les sénateurs pour "gagner la paix" au Mali

 

"1- Le premier risque aujourd’hui serait l’enlisement du processus politique malien, qui serait un "scénario catastrophe". Il faut aller aux élections, au moins présidentielles, dans les meilleures conditions possibles, d’ici fin juillet, quitte à "découpler" les législatives. Le deuxième risque est celui d’une absence de réconciliation qui obèrerait la refondation démocratique du Mali ; 

2- Le zèle des autorités maliennes à promouvoir une véritable réconciliation n’est pas totalement avéré, surtout en période électorale. La lutte contre l’impunité et le dialogue avec le Nord sont pourtant les deux piliers pour refonder le pacte national malien. La commission "Dialogue et réconciliation" doit commencer à travailler. Il faut dépasser la "tentation du déni" et entamer le dialogue. La question de Kidal et celle du massacre d’Aguelhoc sont deux abcès de fixation qui doivent recevoir un traitement particulier ; 

3- L’Etat malien est à reconstruire : armée, forces de sécurité, justice, et, au Nord, administration. De cet effort, ce pays n’a pas les moyens sans l’aide de la communauté internationale, il faut en tenir compte pour la conférence du 15 mai ; 

4- Les facteurs de fragilité qui ont conduit à l’effondrement du Mali sont partagés par plusieurs États de la région. La réflexion pour lutter contre les défis de long terme d

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