Tout de même, alors que plus de 60% des députés UMP sortants candidats à leur réélection ont été reconduits à l’Assemblée, la proportion tombe en dessous de 50% pour ceux étiquetés «Droite populaire»… sans parler des défaites de Nadine Morano ou de Claude Guéant qui, sans appartenir au Collectif – le second n’étant même pas député – ont été défaits dans les urnes après avoir incarné, tout au long de la campagne, une certaine droitisation de l’UMP.
Lionnel Luca – toujours lui – rappelle non sans malice que, «dans l’échec subi», les députés de la droite populaire restent «trois fois plus nombreux que les radicaux et devant les écolos». Avec près de vingt députés membres du Collectif, eux pourraient former un groupe parlementaire sans avoir à quémander à la nouvelle majorité l’abaissement du seuil de députés nécessaires à la constitution d’un tel groupe, comme s’apprêtent à le faire les communistes.
Evidemment, les membres du Collectif, qu’ils aient été réélus ou battus, s’unissent pour encourager une droitisation accrue de l’ancien parti majoritaire : «Nicolas Sarkozy a fait un score inattendu ! Moi-même, je ne m’attend