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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Olivier Schrameck, le premier reniement de l'«Etat-Hollande»

Publié par cercle Jean Moulin sur 24 Janvier 2013, 10:52am

Catégories : #Divers

Le président l'avait promis, juré, craché : à l'inverse de Nicolas Sarkozy, il ne se mêlerait pas des nominations. Il choisit de désigner l'ex-directeur de cabinet de Lionel Jospin à la tête du CSA – dont il vient de présenter la feuille de route à l'Assemblée nationale ce mercredi 23 janvier. C'est ça, la République exemplaire ?

Olivier Schrameck, Manuel Valls et Aquilino Morelle le jour de l'investiture de François Hollande, le 15 mai 2012 - ABD-RABBO-POOL/SIPA
Olivier Schrameck, Manuel Valls et Aquilino Morelle le jour de l'investiture de François Hollande, le 15 mai 2012 - ABD-RABBO-POOL/SIPA
«Je ne me suis jamais engueulé avec lui, se marre un ancien membre du gouvernement Jospin. Pourquoi ? Parce qu'un type dans son genre ne s'abaissera jamais à s'engueuler avec un ministre !»   

Olivier Schrameck, l'ex-directeur de cabinet du plus célèbre retraité de l'île de Ré, est de ces gens-là. De cette «technocratie d'Etat qui a de grandes compétences, mais surtout une très fine conscience d'avoir de grandes compétences», se moque un conseiller ministériel sous la gauche plurielle. De ces hauts fonctionnaires à la tête bien pleine, et bien grosse aussi, qui ont«le haussement d'épaules et le gloussement» faciles pour exprimer leur énarque mépris, glousse lui-même Jérôme Peyrat, au service de Jacques Chirac du temps de la cohabitation.

LE TUEUR DE "DREAM TEAM"

C'est donc lui, Olivier Schrameck, à l'ego débordant, que François Hollande a choisi, contre toute attente, pour présider le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Un choix qui fleure bon le reniement et fait flotter le soupçon de la mise en place par petites touches discrètes d'un «Etat-Hollande». Oubliée, l'anaphore du débat télévisé de l'entre-deux-tours et son «moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes». 

Oubliée aussi, les critiques formulées en 2007 par celui qui était encore premier secrétaire du PS contre la nomination par Jacques Chirac de Michel Boyon, l'ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin, à la tête du même CSA. Hollande avait promis. Il disait vouloir rompre avec Sarkozy. Il a failli. Sans que ça crée trop d
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