Comme le Monde daté de jeudi lui fait observer qu'il ménage beaucoup plus le candidat PS de 2012 que celui de 2002, le sénateur de Belfort observe, à propos de M. Hollande: "il tient compte d'une crise qui, malheureusement, a validé mes analyses de 2002".
"Le plus grand danger pour lui serait de laisser se recréer la même distance qui s'était creusée avec les couches populaires", avertit-il.
"Dix millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Beaucoup d'autres sont inquiets pour l'avenir de leurs enfants et aspirent à la sécurité sous toutes ses formes. Ces Français-là, on ne peut se contenter de les traiter de beaufs", argumente l'anc