Les sapeurs parachutistes du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) sont les héritiers des « propulsistes » du 17e régiment colonial du génie. Le 17e bataillon du génie aéroporté a été créé en Afrique du nord en 1946 et dès l'année suivante part pour l'Indochine où il sert aux côtés des bataillons d'infanterie parachutiste jusqu'en 1954. En 1952, les sapeurs parachutistes fournissent le gros du contingent de la section pionniers du bataillon français en Corée et s'illustrent sur les côtes Arrowhead et Whitehorse.
Stationné à Castelsarrasin dès 1949, il forme à partir de 1954 les 60 et 75e compagnies du génie aéroporté qui participent aux opérations d'Algérie, ainsi qu'aux actions de Suez et Bizerte. Lors de leur engagement en Indochine et en Algérie, les sapeurs parachutistes sont entrés dans la grande légende des paras. Créé en 1963, le 17e RGAP est dissous en 1971 et ne subsistent alors que 2 compagnies de combat intégrées aux régiments interarmes.
IMPLANTATION
Implanté à Montauban depuis 1974, fort d'environ 1000 hommes et appartenant à la 11e brigade parachutiste, le 17e RGP est organisé, équipé et entraîné pour remplir les missions d'appui génie de cette grande unité.
17e régiment du génie parachutiste
BP 766
82087 Montauban CEDEX
Tél. 05 63 21 73 78
MISSION - COMPOSITION - MATÉRIEL
Ses capacités et ses aptitudes uniques en Europe lui ont permis de participer, depuis le franchissement de vive force du Rhin par ses sapeurs à Germersheim en 1945, à l'ensemble des opérations et missions extérieures où la France a été engagée. Sa vocation aéroportée et sa réactivité lui confèrent une aptitude particulière à être projeté, dans l'urgence et plus particulièrement en ouverture de théâtre, en appui des régiments d'infanterie parachutiste partout dans le monde.
Outil polyvalent, au personnel multi-compétent, mis à la disposition permanente du commandement, les sapeurs parachutistes se sont notamment illustrés au Tchad à Faya-Largeau, au Liban à Beyrouth ou dans les rizières inondées d'Angkor-Vat au Cambodge, dépolluant et déminant les plages de Koweït-City ou offrant de l'eau aux Kurdes ou aux Afghans. Durant ces trente dernières années :
- plus de 1,2 million de mines et engins dangereux relevés
- plus de 1200 tonnes de munitions sensibles détruites
- plus de 1700 personnels formés au déminage.
Ses savoir-faire spécifiques l'ont conduit à privilégier le combat en zone urbaine, le franchissement d'assaut, la reconnaissance dans la profondeur ainsi que les actions nécessitant sang-froid et compétence comme les opérations de déminage et de dépollution qui ont fait sa notoriété au niveau international.
Grâce à ses savoir-fai