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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Mais où est passée l’armée malienne ?

Publié par cercle Jean Moulin sur 16 Janvier 2013, 18:23pm

Catégories : #Armée - défense nationale - Jean Dominique Merchet

La France paraît bien seule au cinquième jour du début de l’offensive. Photo AFP

La France paraît bien seule au cinquième jour du début de l’offensive. Photo AFP

Pas la moindre patrouille en centre-ville. Aucun barrage routier ni contrôle d’identité sur les principaux axes de circulation de la capitale. La traversée de Bamako fait froid dans le dos. Lundi, Abou Zeid, l’un des chefs d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique), a pourtant annoncé qu’il frapperait la France en son cœur, à Bamako et ailleurs. Résultat : devant l’ambassade de France, aucun blindé. Pas plus d’armement dissuasif. Et seulement deux gardes. Dont un avachi dans un fauteuil et qui mange un sandwich. Dioucounda Traoré, président par intérim, a pourtant déclaré vendredi l’état d’urgence.

Mais où se cache l’armée malienne ? Hormis l’Etat-Major, transformé en bunker, la plus forte présence d’hommes en uniforme est aperçue devant le siège de la télé nationale. « Là où commencent les putsch », commente la population. Dans ce pays à l’instabilité chronique, la crainte est jugée plus plausible que celle d’un acte terroriste.

L’armée malienne en déroute

Sur la ligne de front, la situation semble tout autant chaotique. A Konna, jeudi, après seulement une demi-journée de combats, les bérets verts ont tout abandonné derrière eux. Véhicules, armes et même blessés. « Ils ont eu affaire à des assaillants très bien équipés grâce à l’arsenal récupéré en Lybie », ont alors tenté de minimiser les Maliens. Rebelote lundi à Diabaly, où six pick-up islamistes auraient mis en déroute 300 militaires. Depuis, les critiques fusent : « Ce n’est pas une armée, c’est une armoire. Elle laisse tout rentrer », s’énerve un journaliste local. Un ressortissant français ne cache pas sa crainte : « Un officier instructeur français m’a dit que c’était pire que ce qu’il imaginait. Le Malien n’est pas un militaire dans l’âme. Cette armée, c’est un peu l’ANPE. » Les Maliens confirment : « On y fait rentrer que les enfants des gradés. Ils reçoivent 45 jours de formation et après, plus rien. »

L’armée, c’est l’ANPE

Le problème est avant tout politique. « L’armée est trop politisée et divisée », résume un élu. A tel point qu’aucun président n’arrive vraiment à s’imposer comme chef des arm

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