Les historiens font débuter le 1er juillet de l'an 776 avant JC les premiers Jeux Olympiques de l'Histoire. Leur nom vient de ce qu'ils ont lieu à Olympie, un sanctuaire consacré à Zeus, le roi des dieux...
Notons que des jeux furent organisés à Olympie dès le XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Ce fait est confirmé par l'archéologie qui a exhumé sur le site les restes d'un village et d'un sanctuaire datant de l'âge du bronze. Mais nous ne disposons de la liste des vainqueurs aux différentes compétitions que depuis l'année 776 avant JC. C'est pourquoi cette année-là est considérée par la tradition comme l'année de naissance officielle des Jeux Olympiques.
Le 1er juillet de l'an 23 avant JC, Auguste reçoit la puissance tribunicienne à vie. Aucun tribun ne peut désormais s'opposer à une loi édictée par Auguste. En cumulant les magistratures, et sans renier officiellement les institutions républicaines, le neveu et successeur de Jules César établit le Principat ; il se présente comme le Premier parmi ses pairs (Primus inter pares en latin). C'est un empereur de fait.
Le 1er juillet 987, à Noyon, les grands seigneurs de Francie occidentale offrent la couronne royale au comte de Paris Hugues Capet (47 ans). Il est sacré deux jours plus tard dans la cathédrale de Reims par l'évêque de Reims, Adalbéron, et devient roi sous le nom d'Hugues 1er.
Deux aïeux d'Hugues 1er, Eudes et Robert 1er, ont déjà régné sur le pays en lieu et place des héritiers de Charlemagne Ses descendants vont quant à eux régner sans discontinuer sur la France, sous le nom de Capétiens, jusqu'en 1792...
Le 1er juillet 1569, à l'initiative du roi Sigismond II Auguste Jagellon, la Diète polonaise se réunit à Lublin, à l'est du pays, et prononce l'union indissoluble du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie...
Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert.
C'est le début d'une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe. Beaucoup de penseurs et philosophes vont y être mêlés : Diderot, Voltaire, Rousseau, Helvétius... La marquise de Pompadour et ledirecteur de la Librairie Malesherbes lui apportent leur soutien...
Le chevalier de la Barre, exécuté à Abbeville le 1er juillet 1766, à 19 ans, est victime d’un conflit entre clans rivaux dans sa ville et de malentendus au sommet de l’État. L’affaire débute un an plus tôt quand on découvre que la statue du Christ, sur le pont neuf d’Abbeville, a été tailladée.
L’enquête est menée par un lieutenant qui en veut personnellement à la famille de la Barre, du fait que la tante du chevalier a autrefois repoussé ses avances.
Elle aboutit à l’inculpation du jeune homme auquel on reproche aussi d’avoir chanté des chansons irréligieuses et de ne pas s’être découvert devant une procession du Saint Sacrement. La découverte chez lui du Dictionnaire philosophique de Voltairevient aggraver son cas.
Le Parlement de Paris est saisi de l’affaire. Comme les magistrats ont trois ans plus tôt obtenu l’expulsion des Jésuites de France, ils ont besoin de se refaire une réputation de «bons chrétiens» et n’hésitent pas à condamner à mort le chevalier. Ils espèrent toutefois que le roi Louis XV usera de la grâce. Mais celui-ci, malgré les supplications de l’évêque d’Amiens, s’y refuse.
Aigri par l’attentat de Damiens, il estime qu’il ne saurait épargné l’auteur d’un attentat contre le Christ dès lors qu’il n’a pas épargné l’auteur d’un attentat contre lui-même.
La bataille de Gettysburg, du 1er au 3 juillet 1863, marque un tournant dans la guerre de Sécession. Elle survient deux ans après le début des hostilités entre les armées du Nord des États-Unis (unionistes) et celles du Sud (confédérés)...
Le 1er juillet 1867 naît le Canada sous sa forme actuelle. Ce jour-là, la reine Victoriapromulgue l'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Ce texte issu des conférences de Charlottetown et de Québec jette les bases de la Confédération canadienne avec un Parlement fédéral et un gouvernement central à Ottawa.
Les deux anciennes provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada, qui avaient fusionné avec l'Acte d'Union du 23 juillet 1840, réapparaissent sous la dénomination respective d'Ontario et de Québec (à ne pas confondre avec la ville fondée par Samuel de Champlain). Deux autres colonies britanniques leur sont par ailleurs adjointes au sein de la nouvelle Confédération : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Le 1er juillet 1890, par le traité d'Helgoland (ou Heligoland), les Britanniques cèdent cette île de la mer du Nord aux Allemands. En contrepartie, ceux-ci renoncent à faire obstacle aux visées de Londres sur le sultanat de Zanzibar et l'Ouganda, deux territoires d'Afrique orientale. L'Allemagne se voit reconnaître la possession du Tanganyika, sur les bords de l'Océan Indien.
Un sultan de Zanzibar ayant tenté de rejeter le protectorat britannique, la flotte britannique bombarde son palais le 27 août 1896. À cela près, le protectorat se maintiendra dès lors sans entrave jusqu'à l'indépendance, le 10 décembre 1963.
La colonie allemande du Tanganyika, devenue britannique à l'issue de la Première Guerre mondiale, acquiert quant à elle son indépendance le 9 décembre 1961.
Le 1er juillet 1901, le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau a fait voter une loi sur les associations encore bien connue de tous les créateurs d'associations sans but lucratif. Cette loi établit la liberté d'association mais son article 13 fait une exception pour les congrégations religieuses en soumettant leur création à une autorisation préalable. Interprétée de façon restrictive par le Conseil d'État dès l'année suivante, elle va porter à son paroxisme le conflit entre l'Église et la République.
Le 1er juillet 1916, à 7h30, débute une gigantesque offensive anglo-française sur la Somme, la plus insensée et la plus sanglante de toutes les batailles de la Grande Guerre de 1914-1918. Son souvenir demeure très vif chez les Britanniques, dont toute une génération de jeunes soldats a été fauchée sur la Somme...
Contemporain d'Isaac Newton, Gottfried Wilhelm von Leibniz a, comme lui, laissé une oeuvre immense dans tous les domaines de l'activité humaine, de la théologie aux mathématiques, en passant par l'histoire, les techniques, la chimie...
Il a été aussi un diplomate très actif, notamment auprès de Louis XIV, à la cour de Versailles, avant de s'établir en 1676 pour le restant de sa vie à Hanovre, en qualité de bibliothécaire du duc de Brunswick-Lünebourg. C'est là qu'il va développer le concept philosophique de «monade», un constituant élémentaire et indivisible de l'univers, qui en serait aussi le reflet...
Leibniz a posé la question-clé de la métaphysique, à la source de la religion et de la philosophie :«Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?». Il fut, au XVIIIe siècle, même après sa mort, au centre de tous les débats intellectuels.
En France, Émilie du Châtelet s'est illustrée en faisant la démonstration expérimentale dans son château de Cirey de son hypothèse sur l'existence, dans tout objet en mouvement, d'une «énergie cinétique» proportionnelle à sa masse... et au carré de sa vitesse.
Après la mort de cette femme exceptionnelle, son amant Voltaire s'est montré moins amène à l'égard du savant allemand. Il s'est appliqué à ridiculiser son optimisme philosophique dans le conte Candide, inspiré par le tragique séisme de Lisbonne.
Aujourd'hui, le nom de Leibniz n'est plus attaché qu'à l'invention du calcul infinitésimal.
Amantine Aurore Lucile Dupin, plus connue sous son pseudonyme d'écrivain, George Sand, est le prototype de la femme libre du XIXe siècle. Elle accède à la notoriété littéraire le 2 mai 1832, sous le règne de Louis-Philippe, en plein âge romantique, avec la publication d'un roman aujourd'hui ignoré, intitulé Indiana. Elle se partage entre une vie parisienne extrêmement active et son amour du Berry, qu'elle évoque dans de petits romans bucoliques : la Mare au diable, les Maîtres Sonneurs etc.
Louis-Ferdinand Céline, de son vrai nom Destouches, est l'un des plus grands auteurs français du XXe siècle (Voyage au bout de la nuit, Mort à crédit). Mais son expérience traumatique de la Grande Guerre et des tranchées l'a conduit à des outrances idéologiques qui ont altéré son génie.