Le 19 octobre 1943, Laure Moulin est informée par un agent de la Gestapo de la mort de son frère. Dès lors, elle cherche à établir les circonstances exactes de son arrestation. A Paris, au siège de l’Abwehr, avenue Foch, Laure Moulin s’enquiert auprès d’Heinrich Meiners, de la sépulture de son frère. Il lui indique que le corps a été brûlé. Le 2 mai 1944, elle reçoit par coursier l’avis de décès du 3 février 1944. Elle entreprend de nouvelles démarches à Paris pour récupérer l’urne. Metz libéré, l’acte de décès de Jean Moulin dressé le 2 février 1944 par la police est retrouvé à l’état civil. En marge figure : « lésion du cœur » ce qui est faux, la mort ayant été causée par les mauvais traitements.
Selon une enquête de Roger Wybot, directeur de la Sûreté, d’après les registres du Père Lachaise, l’incinération aurait été faite le 12 juillet 1943 l’urne portant le n° 10137. Elle a été ensuite transférée dans le carré réservé à la Résistance et renumérotée (n° 2645) avec l’inscription « Cendres présumées de Jean Moulin ».
A la suite des enquêtes, et de sa disparition et suscite des enquêtes. Aujourd’hui encore celles-ci restent incertaines. Les deux procès