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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Vel d'Hiv: la mairie de Paris inaugure une plaque à la mémoire de Rachel Muller

Publié par cercle Jean Moulin sur 5 Mars 2013, 20:30pm

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation

Journée des femmes : la mairie de Paris inaugure une plaque à la mémoire de Rachel Muller, victime de la rafle du Vel d’Hiv. 

Vel d'Hiv: la mairie de Paris inaugure une plaque à la mémoire de Rachel Muller

Parmi les nombreuses cérémonies organisées le vendredi 8 mars 2013 dans le cadre de la Journée des femmes, l’inauguration à 11 heures, au 3 rue de l’Avenir (Ménilmontant), d’une plaque à la mémoire de Rachel Muller, victime à 33 ans de la rafle du Vel d’Hiv, rappelle que le 20e arrondissement de la capitale hébergeait le cinquième des 13 152 juifs français et étrangers arrêtés par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Soixante-dix ans après les faits, son fils cadet, le comédien Michel Muller avait livré ses souvenirs à Marianne. (http://www.marianne.net/Michel-Muller-rescape-du-Vel-d-hiv_a220610.html ) 
  

Le 16 juillet 1942, Rachel Muller, juive polonaise installée depuis 1930 à Paris avec son mari Manek, était raflée en même temps que ses quatre enfants. Manek, lui, s’était caché dans le cagibi d’une concierge, croyant que seuls les hommes couraient un risque. Des jours durant, il tentait de trouver des contacts pour sauver les siens, et finit par soudoyer un personnage influent. Mais il était trop tard : le 7 août 1942, Rachel était déportée à Auschwitz, quelques heures avant qu’une liste de personnes libérables sur laquelle elle figurait ne soit parvenue au commandant du camp de Pithiviers. Elle n’en reviendra pas. Ses enfants auront plus de chance : placés dans des institutions catholiques, Henri, Jean, Annette et Michel, alors âgé de 7 ans, garderont longtemps l’espoir de retrouver leur mère. 


« Un symbole de l’absurdité de cette guerre » 


L’inauguration d’une plaque sur la façade de l’immeuble où la famille Muller louait un petit trois pièces, suscite 
beaucoup d’émotion chez Michel Muller : « Je trouve ça extraordinaire. Pas parce que c’était ma mère, mais parce qu’on rend hommage à une femme qui n’était pas résistante, et même pas française. C’était seulement une victime, et dans un sens, c’est un symbole de l’absurdité de cette guerre. » 


La cérémonie sera précé

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