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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Robespierre, le courage de la pensée

Publié par cercle Jean Moulin sur 2 Mai 2013, 21:28pm

Catégories : #République Patrie Nation France Révolution

Robespierre.  Une politique de la philosophie,  de Georges Labica, préface de Thierry Labica. Éditions La Fabrique, 2013, 216 pages, 10 euros. En 1990, alors que François Furet voyait dans la Révolution française la matrice des « totalitarismes » contemporains, paraissait pour la première fois cet essai aussi dense et fécond qu’original au sein de la bibliographie consacrée à l’Incorruptible. La réédition de ce petit ouvrage, dans lequel le philosophe Georges Labica s’offre de présenter la pensée politique de Robespierre, dans sa cohérence et sa « dignité philosophique », est bienvenue à l’heure où d’aucuns cherchent à attribuer au député d’Arras la paternité d’un supposé « génocide » franco-français.

Cette plongée dans le robespierrisme nous rappelle qu’il fut d’abord une « pensée de l’inédit » révolutionnaire, exprimée au gré d’un millier de discours entre 1789 et 1794. Forgé « à chaud », il se nourrit à la source d’un événement que Robespierre n’a pas vu venir mais dont il épouse étroitement le cours et le théorise. Imbu des idées du siècle, cet homme de pensée aspire à transcrire les « promesses » de la philosophie dans le langage concret de l’action politique révolutionnaire. Quand la première conçoit la liberté, la seconde la proclame. Cette démarche, qui lie philosophie et révolution, est d’emblée mise au service de la « cause du peuple », « peuple-classe » davantage que « peuple-nation ». « Surveillant incommode » des droits des humbles, Robespierre œuvre pour leur constante extension, pour l’accomplissement de l’égalité et du bonheur public, étroitement dépendants des vertus du gouvernement républicain.

Cet engagement pour le peuple le conduit à poser la première « théorie de la r(évolution ». Intervalle entre deux légalités, celle qui n’est plus et celle qui n’est pas encore, la révolution est, pour Robespierre, fondamentalement illégale… mais légitime, parce qu’accomplie par le peuple, seul détenteur de la

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