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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Olympe de Gouges, une féministe en 1789 PAR MIREILLE CHEREUL –

Publié par cercle Jean Moulin sur 11 Mars 2013, 12:30pm

Catégories : #République Patrie Nation France Révolution

http://scd-actus.univ-rennes2.fr/archives/25567?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+arennes2ladoc+(A+Rennes+2+la+doc)

Puisqu’on a promulgué les droits de l’homme, pourquoi n’y aurait –il pas les droits de la femme ?   Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, se posait déjà la question en 1789.

Mais qui est cette féministe avant l’heure ?

 La Révolution Française voit les femmes sur les bancs de l’Assemblée mais aussi descendre dans la rue pour soutenir les actions révolutionnaires comme, par exemple, l’épisode de la marche des femmes sur Versailles ? Olympe de Gouges est un exemple particulier de cette émancipation féminine . Cette femme de lettres  ne réclame rien de moins qu’une révolution de la condition féminine en France.

Quelles sont ses suggestions ? La participation des femmes à la vie politique (« La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune », article 10 de la Déclaration), le suffrage universel, les mêmes libertés que les hommes dont la liberté sexuelle (fin du mariage religieux et mise en place du divorce).

Elle écrit sa fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en septembre 1791 (et l’adresse directement à Marie-Antoinette). Elle se compose de dix-sept articles dont le premier est le suivant : « la femme naît et demeure égale à l’homme en droits »! De ses engagements politiques c’est celui qui a le plus marqué les mémoires, en dehors de son combat pour l’abolition de l’esclavage.

Mais elle ne vécu pas assez longtemps pour voir quelles suites seront données à ses revendications. Elle est guillotinée le 3 novembre 1793 pour s’être opposée au régime de Robespierre. Quant à la relative liberté acquise de facto par les femmes ainsi que la légère a

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