Loches - Polémique Déportation : nouvelles réactions

La manière dont s'est déroulée la commémoration de la journée de la déportation, dimanche 28 avril, continue de susciter des réactions (NR des 30 avril, 2 et 4 mai). Cette fois, c'est Gérard Jaunet, au nom de l'Association des déportés et internés résistants et patriotes et familles (ADIRPF) du Lochois, qui répond à l'adjoint au maire Pierre Bluteau. Il « déplore le manque d'information préalable de la population de la possibilité d'accompagner les personnes chargées de déposer les gerbes sur les stèles ou plaques commémoratives (1) [et] le non-pavoisement de ces lieux de mémoire. »

Par ailleurs, l'adjoint Pierre Bluteau expliquait dans la NR l'absence des élus de la majorité sur ces mêmes lieux de mémoire par le fait qu'ils avaient accompagné une partie des porte-drapeaux et les anciens combattants à l'office religieux qui se déroulait en l'église Saint-Antoine. Ce qui fait dire à Gérard Jaunet : « Je me permettrais de vous rappeler que les journées du souvenir ou commémoratives sont républicaines, donc laïques, et que les offices religieux n'ont pas leur place dans les programmes officiels(2). »

 (1) Gérard Jaunet remercie néanmoins Pierre Bluteau de l'avoir fait sur place, à sa demande. Il indique en outre et en substance qu'une solution aurait pu être trouvée afin de permettre à ceux qui présentent des problèmes de mobilité d'être véhiculés. C'est la raison avancée par la municipalité pour n'avoir fait la cérémonie officielle sur la place de Verdun et non, par exemple, à l'école Vigny comme la coutume le voulait jusqu'alors. (2) Pour Gérard Jaunet, ces offices religieux « doivent être portés à la connaissance de tous dans une publication à part, par respect des convictions de chacun ».

à chaud

> Le député PS Jean-Marie Beffara (absent de la cérémonie pour raison familiale) se dit pour sa part « choqué que, 

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