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> ANACR. L'Association desanciens
combattants et amis de la Résistance s'associe aux hommages rendus à Odette Jarassier, membre de l'association.
Jean Soury l'évoque à travers sa sensibilisation aux conditions
difficiles faites aux femmes, son adhésion au Parti communiste en novembre 1935 avec son compagnon Henri Boubou, leur activité résistante, qui les conduira, elle, au camp de déportation de Ravensbruck, lui, au peloton d'exécution du mont
Valérien : « Elle fut une
combattante de la liberté et reste pour nous un exemple de fidélité aux idéaux qui furent ceux de la Résistance. »
> FNDIRP. « Une grande dame nous quitte. Elle était une image vivante de la Touraine. Elle a poursuivi
inlassablement les activités de mémoire, les combats pour la solidarité, la défense des droits des rescapés des camps, des familles de disparus, de la paix. « Elle était officier de la
Légion d'honneur, titulaire de la médail
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/03/21/Hommage-des-anciens-combattants-et-resistants
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/http%3A%2F%2Fwww.lanouvellerepublique.fr%2Fvar%2Fnrv2%2Fstorage%2Fimages%2Fcontenus%2Farticles%2F2012%2F03%2F21%2Fodette-jarassier-dans-le-livre-d-or-de-la-deportation%2F16897080-1-fre-FR%2FOdette-Jarassier-dans-le-livre-d-or-de-la-Deportation_image_article_large.jpg)
Odette Jarassier saluée par les anciens combattants pour sa dernière sortie au monument aux morts.
Grand témoin de la Déportation et de la résistance au fascisme, Odette Jarassier s'est éteinte le 15 mars
dans la maison de retraite tourangelle où elle résidait depuis plusieurs années, à l'approche de ses 103 ans.
Même si une fin de vie est inéluctable, on espère toujours plus et c'est avec une profonde tristesse
que tous ses amis s'associent à la famille pour un deuil sans obsèques, puisque, décidée à servir jusqu'au bout, Odette a fait don de son corps à
la science.
Par de-là sa mort, elle restera un grand exemple de courage et de combattante pour la mémoire. De
nombreux anciens écoliers et étudiants doivent se rappeler ses témoignages et, à près de 100 ans, elle était encore présente à toutes les cérémonies du souvenir. La FNDIRP (Fédération des
déportés, internés, résistants et patriotes), dont elle fut présidente active, puis d'honneur,
rappelle, en hommage, son existence : « Née à Limoges, le 28 août 1909, elle est arrivée à Tours en 1916, avec un père travaillant au chemin de fer à Saint-Pierre-des-Corps.
« Elle se marie avec Henri Boubou en 1928 et s'installe dans le quartier Velpeau de Tours. Elle s'imp
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NDLR : l'AFMD 71 associe a ce communiqué la mémoire des Trois soldats français, membres des institutions républicaine de la Nation et frappés à ce titre, sauvagement assassiné .
Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la déportation s’associent à la douleur des familles des victimes des crimes antisémites de Toulouse et les assurent de sa profonde solidarité. Quotidiennement engagés dans le rappel des dangers de la stigmatisation et de l’exclusion, qui, en d’autres époques, ont conduit aux déportations génocidaires, les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la déportation savent que, loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, la xénophobie ne cessent de ressurgir à travers un monde agité par des passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques.
La tuerie de Toulouse souligne l’importance de faire vivre et comprendre dans notre société l’histoire et la mémoire de phénomènes d’une dimension humaine si considérable par leurs origines, leurs ressorts et leurs conséquences, qu’ils ne peuvent ni ne doivent plus jamais laisser les consciences au repos.
Paris, le 19 mars 2012