Il traite de tous les aspects de la déportation et de l'internement, historiques et humains. Il fournit de nombreux
témoignages, publie des interviews, des critiques d'ouvrages. Il oeuvre à la défense des valeurs de la Résistance et de déportation, propose des réflexions sur la transmission de cette
mémoire.
Lu dans le numéro du mois de
Juillet-Août 2012
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Résolutions adoptées par le 37e Congrès national de la FNDIRP, qui s'est tenu à Nantes, du 30 mai au 2 juin 2012.
Commission Vie de la Fédération
Commission Histoire-Mémoire
Commission Activités juridiques et
médico-sociales
Commission Orientation-Affaires
internationales
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Le convoi des
«45000», des politiques français à Auschwitz 8 juillet 1942 : deux jours après leur départ du camp de Compiègne, 1170 hommes épuisés
entrent à Auschwitz. Ils y reçoivent des numéros matricules allant de 45157 à 46326. Ce convoi d’otages, principalement communistes, qui sera connu comme celui des «45000», arrive à
Auschwitz dans la période où les conditions sont les plus dures, où la mortalité est la plus élevée pour les détenus immatriculés dans ce camp. Au bout de neuf mois, près de mille
«45000» sont décédés. Malgré leur dispersion dans les Blocks et les Kommandos d’Auschwitz et de Birkenau, les survivants parviennent à s’organiser, à résister, en liaison avec un
des réseaux de la Résistance intérieure : le Comité international. C’est ainsi qu’ils créent le premier groupe français de résistance au camp principal. Claudine
Cardon-Hamet
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Un pédiatre à Drancy (juillet-décembre
1942) Le docteur Germain Blechmann, pédiatre et médecin des hôpitaux, présentait le 16 janvier 1945 une communication à la Société de
pédiatrie de Paris. Il y traitait de son activité médicale à Drancy entre juillet et décembre 1942, c’est-à-dire durant la période où y furent conduits les raflés du Vél d’Hiv et,
de toute la France, de massifs convois de juifs en instance de déportation, dont de très nombreux enfants.
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Lu dans le numéro du mois de Juin
2012
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Une résistante méconnue, Louise
Losserand Bien des «épouses de» résistants sont tombées dans l’oubli quand bien même elles jouèrent un rôle non négligeable dans le
combat clandestin. C’est le cas de Louise Losserand, dont le mari Raymond fut fusillé en octobre 1942. L’historien Roger Bourderon a mené l’enquête pour reconstituer son
parcours.
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L’annulation de condamnations des
conseils de guerre nazis : un chemin long et tortueux Long fut en Allemagne le processus qui mena à la décriminalisation et à la
réhabilitation des condamnés par les tribunaux militaires nazis : la première loi d’amnistie ne fut votée qu’en 1998. Jean-Luc Bellanger.
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La mission de Jean Moulin. Juillet 1942. Pierre Meunier revoit à Paris son ami Jean Moulin, six mois après le parachutage en
Provence de celui que le général de Gaulle a nommé son représentant personnel et le délégué du Comité national français en Zone non occupée pour unifier la Résistance et en
coordonner l’action. On sait les difficultés auxquelles se heurta Jean Moulin pour remplir cette mission et créer, le 27 mai 1943, le Conseil national de la Résistance. Pierre
Meunier, qui deviendra le secrétaire général du CNR (avec Robert Chambeiron pour adjoint), a témoigné de cette entreprise ardue dans son ouvrage, Jean Moulin, mon ami. (…)
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Le Land de Bavière annonçait le mois dernier la parution prochaine d’une nouvelle édition de Mein Kampf - ce qui sera une première en Allemagne depuis
1945 - mais une édition à visée éducative, portée par des historiens. Pour Philippe Coen, juriste et fondateur de l’«Initiative de prévention de la haine», cette décision va dans le bon sens. Mais
elle ne suffira pas pour encadrer de manière satisfaisante la diffusion d’un ouvrage qui va bientôt tomber dans le domaine public. Explications.Irène Michine.
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Lu dans le numéro du mois de Mai 2012
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