Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cercle Jean Moulin ®

Cercle Jean Moulin ®

Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


La participation, une ambition sociale et morale gaullienne

Publié par cercle Jean Moulin sur 18 Décembre 2012, 23:13pm

Catégories : #Références et Gaullisme

http://www.debout-la-republique.fr/article/la-participation-une-ambition-sociale-et-morale-gaullienne

La participation est un des thèmes essentiels de la pensée du général de Gaulle. C’est son ambition sociale et morale. Exprimée publiquement pour la première fois en 1941, celle-ci est néanmoins le fruit d’une longue maturation intellectuelle, nourrie de nombreuses influences, à commencer par le catholicisme social d’un Albert de Mun, mais également des théories des socialistes français non marxistes, tels que Fourier, Proudhon, ou encore Jaurès. Cette réflexion l’a conduit à vouloir explorer une troisième voie, entre les deux principales idéologies de son temps : le libéralisme et le communisme.

 

Un rejet du capitalisme et du communisme

Le premier reproche que De Gaulle a à leur faire, sans aucun doute le plus important, est celui de diviser la nation. Quand le capitalisme dresse les classes les unes contre les autres et menace ainsi la cohésion nationale, le communisme, lui, entretient la lutte de ces mêmes classes à son profit et rejette l’idée nationale au profit d’un internationalisme prolétarien. Au contraire, De Gaulle estime que la lutte des classes est un concept dépassé et néfaste, qui interdit l’harmonie du corps social.

En outre, il reproche au capitalisme de livrer l’Etat aux féodalités, aux puissances d’argent. De Gaulle abhorre ce système que ne profite qu’au petit nombre détenant les moyens de production au détriment de l’intérêt général. Ce capitalisme aliène les travailleurs et leur ôte toute dignité. Enfin, il reproche au capitalisme et au communisme de ne frayer que dans le champ balisé du matérialisme. S’il convient que le collectivisme que les marxistes lui opposent n’a pas à subir les féodalités, car flanqué d’un Etat fort, il lui reproche d’être omniprésent et bureaucratique. De plus, le collectivitisme nie l’initiative individuelle et menace les libertés.

 

La participation, troisième voie « entre les loups et les moutons »

De Gaulle leur oppose la participation, qui consiste en l’association des travailleurs à la marche de l’entreprise. Cela signifie que la participation est avant tout une remise en question du salariat (qui se caractérise par un lien de subordination entre l’employeur et le travailleur, ce dernier vendant sa force de travail au premier contre rémunération), tout autant que de la condition de prolétaire, qui ne fait qu’entretenir une stérile lutte des classes. La pensée participative est ainsi parfaitement résumée par René Capitant, qui écrira en 1964 que « dans la coopérative de production, la collectivité des travailleurs se confond avec la collectivité des employeurs, de telle sorte que chacun dépend en définitive de lui-même tout en se trouvant associé à une oeuvre collective ». Ainsi, la troisième voie a pour but de doter les « apporteurs de travail » de droits égaux à ceux des apporteurs de capitaux, et transformer les travailleurs en cogestionnaires et copropriétaires est leur ambition finale.

Les mérites d’une telle organisation du travail sont nombreux. D’une part, elle permet aux travailleurs d’allier à leur force productive leur sens des responsabilités. Le travailleur, propriétaire en partage des moyens

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents