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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Grégory Baudouin, Président Cercle Jean Moulin : « Militant 2 »

Publié par cercle Jean Moulin sur 5 Avril 2013, 22:10pm

Catégories : #Cercle Jean Moulin

« Lorsqu’un film me gonfle, je zappe. Lorsqu’un livre me gonfle, je zappe. Lorsqu’une personne me gonfle, je la zappe. Lorsqu’un politique me gonfle, je le zappe ». Et les exemples pourraient être multipliés à l’envie ; vous vous reconnaitrez sûrement car, à moins d’être mère Theresa, vous faites la même chose.

 

Il nous revient aux oreilles par différents canaux que notre chronique en gonfle certains et certaines. Heureusement, il nous vient aussi des mots d’encouragement, des commentaires agréables, des demandes de partage…. Alors à celles et ceux que nous gonflons, nous disons « zappez ». Personne ne peut vous obliger  et rien ne vous oblige à lire la prose du Cercle Jean Moulin.

 

 

Nous n’avons pas la prétention d’être des Baudelaire, pas plus que des Chateaubriand ; ni n’avons jamais prétendu avoir la limpidité, la simplicité et le talent de Max Gallo. Si ce n’est un besoin, cette chronique est aussi un acte militant. Mais c’est un acte militant sur le fond et non sur la forme, c'est-à-dire pour mettre en avant des idées. Les partis politiques et ceux qui les portent ne sont que des courroies de transmission au service d’un idéal, à tout le moins il devrait en être ainsi. Il ne s’agit donc pas là de se mettre en avant. Ainsi, nous gardons un œil lucide sur le Cercle. Les vidéos ne fonctionnant pas, les retours que nous en avions étant majoritairement négatifs, nous les avons arrêtées sans autre forme de procès, ni regret.

 

Nous n’avons pas la science infuse, nous ne prétendons pas tout savoir, nous réclamons le droit à la différence mais aussi à l’ignorance, le droit de dire « je ne sais pas », d’où la question finale qui ouvre le débat. Par contre, cela nous fait doucement glousser lorsque certains, réagissant à une chronique, nous assènent leurs certitudes sous-entendant, ou le disant ouvertement que nos certitudes ne sont que billevesées et que leurs certitudes (qu’ils ou elles n’appellent pas ainsi, surtout pas) sont les bonnes, que, eux, détiennent LA vérité et que, de fait, nos vérités ne sont que galéjades.

 

Un Citoyen dispose ou devrait disposer d’idées, voire d’idéaux. Au fur et à mesure des expériences, il va éprouver des joies, des peines, il va en prendre parfois « plein la tronche » plus que le commun des mortels, il pourra avoir tendance à se croire, à se penser incompris ; mais lorsqu’il a un but, il se doit de le suivre, peut importe le chemin et les embuches. Il acquerra peu à peu un corpus idéologique. Celui-ci, du fait des expériences propres à chacun, du fait des personnalités, sera plus ou moins identique ou plus ou moins différent de celui de son voisin.  Néanmoins, chacun et tous devront parler, écrire pour convaincre. La politique se doit d’être démocratique et participative et non uniquement émaner d’un chef, fusse t-il charismatique. Le vrai chef saura recentrer les débats, les discours pour en faire une ligne politique claire. Fort de cette ligne, tel un général, il pourra se mettre devant ses troupes et mener celles-ci au combat. Il aura des lieutenants qui diront savoir faire mieux que lui.  Nous perdrons des batailles, nous ferons des erreurs de logistique, nous aurons l’ennemi en ligne de mire, nous aurons notre lot de traitres et de taupes, nous aurons des camions entiers de ceux qui seront les ralliés de la dernière heure et les complices de l’ennemi par leur silence. En politique, il n’existe pas d’amitié, juste des moyens pour arriver pour soi ou pour ses idées ; mais au bout du compte devrait venir la victoire quand on est sincère. Dans une bataille le vrai militant, tel un soldat, s’engage avec les armes dont il dispose, ses mains ou sa verve, mais il n’hésite pas à aller au combat quitte à perdre ; d’autres viendront, suivront et prendront sa suite.

 

Mais une question me vient à l’esprit : il ne s’agissait pas là de certitudes mais d’opinions, alors si vous n’êtes pas d’accord, que diriez-vous, définitivement afin de nous laisser œuvrer, de zapper ? …

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