C’est désormais chose faite ! Notre Gérard national, je veux bien-sûr parler de Gérard Depardieu, vient d’être officiellement naturalisé Russe.
Après avoir été traité de « minable » par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, l’acteur, qui vient de s’installer en Belgique, avait poussé un coup de gueule en adressant une lettre enflammée à ce dernier, dans laquelle il affirmait « rendre son passeport ».
« J’ai toujours payé mes taxes et impôts quel qu’en soit le taux sous tous les gouvernements en place, avait-il alors déclaré. À aucun moment, je n’ai failli à mes devoirs. Les films historiques auxquels j’ai participé témoignent de mon amour de la France et de son histoire. (…) Je pars, après avoir payé, en 2012, 85% d’impôt sur mes revenus. Mais je conserve l’esprit de cette France qui était belle et qui, j’espère, le restera. Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale, dont je ne me suis jamais servi. (…) Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés. »
Lors d’un diner rue du Cherche-Midi à Paris, Depardieu avait alors assuré que le président russe Vladimir Poutine lui avait déjà offert un passeport. Interrogé lors d’une conférence le 20 décembre, ce dernier avait déclaré : « Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c’est une affaire réglée, et de manière positive. » C’est désormais chose faite, la demande de passeport ayant été acceptée, Obélix porte désormais la chapka !
Plutôt que de l’insulter, la classe politique et artistique française devrait en pleurer. Pleurer, oui. Lorsqu’un pays en arrive au point de faire fuir ses principaux talents et ses grandes fortunes, il y a de quoi s’interroger. Oui, la fiscalité est écrasante, mais doit-on également rappeler à quel point le refus de l’impôt devrait être légitime lorsque ce dernier est majoritairement utilisé pour le paiement d’une dette ô combien illégitime ?
Dans une lettre adressé