Le 20 juillet 1944, le lieutenant-colonel von Stauffenberg déposait des explosifs cachés dans une serviette à deux mètres d’Adolf Hitler, lors d’une réunion d’état-major organisée dans la “Tanière du loup”, à Rastenburg, en Prusse-Orientale. A midi, la bombe explosa : quatre officiers furent tués mais le chef du régime nazi en ressortit indemne, grâce au pied en béton de la table où étaient disposées les cartes.
Cet attentat aurait dû marquer la fin du régime nazi, ses organisateurs, parmi lesquels l’on trouvait des officiers ainsi que des militants politiques conservateurs et sociaux-démocrates, ayant alors prévu de lancer un coup d’Etat en détournant le plan Walkyrie, destiné initialement à réprimer d’éventuels troubles internes en Allemagne.
Parmi eux figurait le lieutenant Ewald Heinrich von Kleist, dont le décès, à l’âge de 90 ans vient d’être annoncé par le quotidien allemand Die Welt et qui était ainsi le dernier protagoniste vivant de ce complot contre Hitler.
D’après une relation qui a été faite de ce projet d’attentat, cet officier, issu d’une ancienne lignée prussienne ayant donné de grands serviteurs de l’Etat au cours des siècles, avait été initialement désigné pour porter la serviette piégée auprès d’Hitler. Mais le lieutenant-colonel von Stauffenberg décida finalement de s’en charger lui-même.
Aussi, le rôle du jeune officier fut alo