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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


comité français pour Yad Vashem : actualités

Publié par cercle Jean Moulin sur 3 Mai 2013, 21:15pm

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation

Yad Vashem France

http://www.yadvashem-france.org/la-vie-du-comite/actualites/

vendredi 3 mai 2013

 

 

 

A Monts, le maire Jacques Durand a officiellement inauguré la nouvelle place des Justes.A l’occasion des cérémonies du souvenir de la déportation, une place des Justes-Parmi-les-Nations a été inaugurée, hier, à Monts.

Comme chaque année, la Touraine a commémoré, hier, le souvenir de la déportation. A Tours, les autorités civiles et militaires étaient d'abord réunies à l'hôtel de ville pour une cérémonie sobre mais émouvante. 
C'est André Maillet, fils de déporté, qui était chargé de lire le message d'introduction de cette journée de commémoration. « Nous avons le devoir, indiquait-il, de rappeler ces événements qui ont ponctué notre histoire. C'est surtout, dans les moments de crise, que resurgissent les discours racistes, xénophobes, antisémites… Il faut appeler à la vigilance, au respect du droit à la différence. » Un message sur lequel chacun était appelé à méditer.

Après une autre cérémonie organisée place Anatole-France, c'est sur un site particulièrement chargé en émotion – celui de l'ancien camp de la Lande, à Monts – que les personnalités se sont ensuite retrouvées.
Paul Lévy, président de la communauté israélite de Tours, a rappelé la spécificité de ce camp. « Il restera celui du martyre juif », précisait-il en évoquant les centaines de juifs dont beaucoup d'enfants qui ont été regroupés sur ce camp avant de partir en direction d'Auschwitz. 
Mais le président Paul Lévy n'a pas non plus oublié de saluer l'action de ceux qui sont venus en aide aux internés, comme le Dr Pundik qui avait, au sein du camp, « développé un comité d'entraide ». Lui-même devait être déporté en 1942.
L'histoire retient également l'action de ceux qui ont tenté de s'opposer à la déportation. « Il y a aujourd'hui une quarantaine de Justes parmi les nations en Indre-et-Loire dont plusieurs à Monts », soulignait Paul Lévy.
Le maire de Monts, Jacques Durand, et son conseil municipal ont même décidé d'attribuer à cette place le nom de « place des Justes-parmi-les-Nations ». « Le camp de la Lande a été rasé il y a plus de 40 ans, précisait le maire.Nous avons voulu renouer avec le fil perdu de cette histoire locale. »

Caroline Devos

source:http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/04/29/Une-place-des-Justes-inauguree-hier-a-Monts-1429505 du 29/04/2013

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jeudi 2 mai 2013

 

 

 

 

Le sort des enfants juifs mis en scène. (Photo DR)La commune de Lacapelle se prépare à commémorer le 69e anniversaire de la rafle du 21 mai 1944 au cours de laquelle 47 hommes de la commune ont été arrêtés puis déportés.

Les cérémonies officielles auront lieu les 21 et 26 mai et une conférence sera donnée par Gérard Boulanger, conseiller régional, militant des droits de l’homme et essayiste. Inscrit au barreau de Bordeaux, Gérard Boulanger fut l’avocat à l’initiative de la procédure judiciaire engagée contre Maurice Papon dans laquelle il défendit 27 des parties civiles, victimes des rafles contre les juifs.

L’association Mémoire vive, créée récemment pour perpétuer la mémoire de la déportation à Lacapelle par différentes actions, propose un spectacle de théâtre sur l’action des Justes parmi les nations, samedi à 20 h 30.

Les Capelains se rappellent qu’il y a deux ans, deux familles avaient été honorées de cette distinction pour le rôle qu’avaient joué leurs parents et grands-parents pour sauver des familles de confession israélite. « Juste une cachette », la pièce de Madeline Fouquet, se passe en 1942. Sur un quai de gare, une dame arrache l’étoile jaune d’un enfant et le cache. Cinq comédiens, dont deux enfants, campent une quinzaine de personnages. La pièce plonge le public dans l’urgence de la survie, du mensonge, dans les plaies vives des rafles et des séparations. 

source: http://www.sudouest.fr/2013/05/02/juste-une-cachette-1041045-3723.php du 02/05/2013

Juste une cachette
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lundi 29 avril 2013

 

PHOTO/. Photos "Association Moissac ville de Justes oubliée"

Cinq cents enfants juifs ont été sauvés de la barbarie nazie dans cette bourgade du Tarn-et-Garonne, avec la complicité des habitants. Un colloque le rappelle ce week-end.Qui le sait ? La paisible bourgade de Moissac a sauvé 500 enfants juifs de la barbarie nazie. Ils venaient de Pologne, d'Autriche, d'Allemagne et de France, leurs parents étaient déportés dans les camps de la mort ou cachés. Ils ont été recueillis dans la Maison des enfants, une grande bâtisse au bord du Tarn ouverte par le jeune couple d'éclaireurs juifs Bouli et Shatta Simon. Pas moins de 500 enfants sont passés au numéro 18 du quai du port avant de se réfugier en Angleterre, aux Etats-Unis ou ailleurs, de 1939 à 1943. Sur place, il y avait en permanence 150 à 200 enfants juifs qui jouaient, célébraient les fêtes religieuses, allaient à l'école communale quand ils connaissaient assez le français. Personne ne les a dénoncés. Mieux, le secrétaire de mairie a fait des fausses cartes d'alimentation et d'identité. Des habitants ont donné leur identité. "La population nous appelait la colonie", se souvient Jean-Claude Simon, fils des fondateurs de la Maison. "Le gouvernement de Vichy avait remplacé le maire par le docteur Molle, mais c'était un humaniste qui a contribué à la fabrication de faux papiers ! raconte le maire Jean-Paul Nunzi (PS). Je crois qu'il y avait aussi des collaborateurs dans la population mais personne n'est allé jusqu'à dénoncer des enfants." Mais après l'occupation de la zone sud, des juifs sont arrêtés à Moissac. Shatta Simon ferme la Maison en 1943 et organise la plan du 27/04/2013que des enfants sous de faux noms. Ils sont dispersés dans des familles dans la campagne, en Espagne et en Suisse, avec le soutien de la "sixième", l'organisation résistante des éclaireurs juifs. Gabriel Cohn-Bendit, frère aîné de Daniel, est caché chez un architecte. "Le couvent a sauvé une dizaine de filles juives", se souvient Jean-Claude Simon, lui-même caché chez un peintre en bâtiment. Tous les enfants furent sauvés et comme promis, tous se retrouvèrent à Moissac le premier shabbat après la Libération.

Peu de traces de cette histoire

La guerre finie, beaucoup d'enfants juifs étaient orphelins. Le couple Simon utilisa cette fois le grand moulin de Moissac comme centre d'apprentissage jusqu'en 1953. Aujourd'hui, la Maison appartient à un particulier et il reste peu de traces de cette histoire dans la ville de briques roses si ce n'est la plaque Shatta et Bouli Simon qui nomme la place devant la Maison. Mais, demain, l'esplanade du Moulin sera rebaptisée "Esplanade des Justes parmi les nations". Pour faire reconnaître le rôle de la ville dans l'Histoire, l'association "Moissac ville de Justes oubliée" organise ce week-end un colloque avec des historiens, Serge Klarsfeld et Jean-Raphaël Hirsch, président du comité français de Yad Vashem, le mémorial israélien qui sélectionne les "Justes parmi les nations". A Moissac, seules quatre personnes sont reconnues Justes : le secrétaire de mairie Manuel Darrac qui a établi les fausses cartes pour les enfants, son assistante Alice Pelous, le charbonnier Jean Gainard qui a caché et donné son identité à des enfants, Henriette Ducom qui a laissé son identité à Elisabeth Hirsch, la sœur de Shatta, pour qu'elle fasse sortir des enfants des camps de Gurs et de Rivesaltes. Jean-Claude Simon aimerait que davantage d'anonymes et même toute la ville soient nommés Justes, à l'image de la région du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) entièrement reconnue en 1990 pour avoir sauvé 5 000 juifs. Car, dit-il, "il n'y a pas beaucoup d'exemple de complicité de sauvetage de maison d'enfants juifs... ». 75 000 Juifs ont été déportés de France dont 11 400 enfants. Pas moins de 500 enfants sont passés au numéro 18 du quai du port

Laurent Marcaillou

source:http://www.lindependant.fr/2013/04/27/la-ville-de-moissac-veut-etre-reconnue-ville-de-justes,1749471.php du 27/04/2013

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lundi 29 avril 2013

 

 

 

 

Joseph et Aneska StackeLe 9 mai, près de Cognac, Aneska et Joseph Stacke seront honorés à titre posthume et faits Justes parmi les nations

Pendant la guerre, Aneska et Joseph Stacke étaient mal vus. À Salles-d’Angles, près de Cognac, on les traitait parfois de « sales boches ». Ce couple d’émigrés tchécoslovaques cachait pourtant des juifs, dans sa maison aux volets bleus, au 9, rue Mortemer. De juillet 1942 à août 1945, ils ont sauvé Héda et Kurt Fischl et leurs deux enfants, Alex et Otto…

Il y a un an, l’institut Yad Vashem (le mémorial de la Shoah à Jérusalem) reconnaissait à titre posthume la qualité de Justes parmi les nations à Aneska et à Joseph. Voici la distinction suprême accordée par l’État d’Israël à des non-juifs. Jeudi 9 mai, à 11 h 30, à la salle polyvalente de Salles-d’Angles, la médaille des Justes sera remise aux enfants du couple Stacke. Sur cette médaille figure une devise extraite du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier. »

Souvenir des années noires

La cérémonie se déroulera en présence des enfants du couple Stacke, de Barnea Hassid, consul d’Israël à Marseille, de Natan Holchaker, délégué régional du comité français Yad Vashem, et de nombreux invités, dont Otto Fischl.

Otto n’était qu’un enfant lors de ces années noires ; un enfant caché, un enfant sauvé. Aujourd’hui âgé de 84 ans, il est aujourd’hui grand-père et vit en Australie. Sa présence à Salles-d’Angles, le 9 mai, où il sera accompagné de son neveu Daniel, sera à ce titre exceptionnelle.

Otto et son frère Alex étaient arrivés à Salles-d’Angles le 14 juillet 1942, un peu avant leurs parents. Pour tromper l’ennui et l’angoisse d’être dénoncé, Otto a rédigé un journal. Il y confiait ses pensées, des anecdotes sur la vie tumultueuse de la maisonnée et des nouvelles de la guerre. Ce journal, longtemps resté intime et secret, ne fut publié qu’en 2009, sur l’insistance d’Agnès Stacke, l’un des huit enfants d’Aneska et Joseph.

En voici quelques extraits : « Quand je regarde en arrière, ce que cet homme a fait pour nous est indescriptible, un acte d’un courage incroyable, d’une Deux filles du couple reconnu par l’institut Yad Vashem, Annie et Agnès Stacke, devant la maison aux volets bleus de la rue Mortemer de Salles-d’Angles.immense bonté et une action d’un humanisme hors du commun. Il risquait non seulement sa propre vie, mais aussi celle de sa famille […]. Aujourd’hui, quand je regarde mes petits-enfants et que je les vois rire et jouer, je vois toujours en face de moi M. et Mme Stacke et la pensée ne me quitte jamais que, sans eux, tout cela ne serait jamais arrivé. » Dans son ouvrage, Otto évoque aussi d’autres figures locales : « Le curé du village, l’abbé Lévêque, qui connaissait notre présence dans la maison, les sœurs de l’ordre Sainte-Thérèse, qui non seulement savaient mais venaient régulièrement nous donner des leçons, et le maire, qui était également au courant. »

Jeudi 9 mai, à 10 h 30, un peu avant la cérémonie à la salle polyvalent, une messe à leur mémoire sera d’ailleurs donnée à Salles-d’Angles. Dans l’après-midi, de 15 à 17 heures, les enfants Stacke ouvriront les portes de la maison familiale aux invités et au public. Enfin, une gerbe devrait être déposée au cimetière, où reposent désormais les deux Justes.

Colette Guné

 source: http://www.sudouest.fr/2013/04/26/reconnus-justes-1036238-813.php du26/04/2013

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lundi 29 avril 2013

 

Les petits-enfants de Georges et Jeanne Mignotet ont reçu la médaille et le titre de Juste parmi les nations en leur nom. Photo Corinne Royer

Jeanne Gueroult, enfant juive sauvée par Georges et Jeanne Mignotet, a effectué les démarches pour que le titre de Juste parmi les nations soit remis aux petits- enfants du couple.

C’est une histoire comme il en a existé quelques-unes durant la Seconde Guerre mondiale, qui a propulsé Patrick Bomboy, habitant de Couternon, sur le devant de la scène. En effet, il est le petit-fils de Georges et Jeanne Mignotet, qui ont reçu, à titre posthume, le titre de Juste parmi les ­nations.

Au risque de leur vie

C’est dans le hameau Le Prelot, dans la commune de Champlitte, en Haute-Saône, que Jeanne Gueroult, enfant juive de santé précaire, est accueillie dans le préventarium pour enfants, tenu par Georges et Jeanne Mignotet, juste avant la déclaration de guerre, en juin 1939.

Par des stratagèmes et à leurs risques et périls, le couple a sauvé Jeanne et d’autres enfants juifs des rafles organisées pendant l’occupation. À la fin du conflit, ses parents ayant disparu, elle s’est retrouvée seule avec sa sœur. La générosité et l’engagement de Georges et Jeanne Mignotet ont fait qu’ils lui ont ouvert leur maison et l’ont accueillie comme leur propre enfant. Georges est d’ailleurs devenu son tuteur.

Pour remercier ceux qui l’ont abritée, sauvée puis élevée, Jeanne Gueroult a effectué, plus de cinquante ans après les faits, les démarches pour faire reconnaître ses bienfaiteurs Juste parmi les nations.

La médaille a été remise aux trois petits-enfants de Georges et Jeanne Mignotet, à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), où vit Christine Serra- ­Bomboy (sœur de Patrick) par ­Robert Mizrahi, président du Comité français pour Yad Vashem.

Pour Patrick Bomboy, c’est une grande fierté de voir le courage et l’abnégation de ses grands-parents reconnus : « Comme beaucoup d’anonymes, mes grands-parents ont agi selon ce que leur a dicté leur cœur. Pour eux, je suis sûr qu’il ne s’agissait que d’actions simples, presque banales ».

Jeanne Gueroult a toujours gardé des contacts avec sa famille d’adoption et elle est très heureuse que ses démarches, débutées il y a cinq ans, « aient enfin abouti et contribuent à perpétuer le devoir de mémoire et de reconnaissance à tous ceux qui le méritent ».

source:http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/04/23/une-belle-action-reconnue du 23/04/2013

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