De gauche à droite, Alain Bodivit (94 ans) et Alexis Le Gall (96 ans).
Le concours national 2019 de la résistance porte sur la répression et la déportation durant la guerre. L’occasion pour Alexis Le Gall et Alain Bodivit de répondre aux élèves du collège Saint-Blaise de Douarnenez (Finistère).
« Il n’est pas de cause plus juste que de se battre pour préserver sa liberté. » C’est le message final délivré jeudi à Saint-Blaise par Alexis Le Gall (96 ans) et Alain Bodivit (94 ans) qui ne regrettent pas leur choix fait à l’adolescence de lutter contre les nazis.
Pendant trois heures, Alexis, ancien des Forces Françaises Libres (FFL) et Alain, ancien des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), se sont prêtés au jeu des questions réponses avec les élèves curieux de mieux comprendre la chronologie des événements et les raisons qui ont poussé les deux jeunes hommes d’alors à s’engager. « 16,17 ans, ce n’est pas trop jeune pour faire la guerre ? » relèvent les uns. « Aviez-vous pensé aux conséquences pour vos proches ? » interrogent les autres. Pour Alexis, il allait de soi de refuser l’armistice signé par le maréchal Pétain. Quant à Alain , il fallait faire quelque chose pour délivrer le pays.