René Ringuedé est tombé le 17 août 1944 quand une balle lui perça la carotide. 
© (Fonds Musée de la Résistance en Loir-et-Cher).

La libération de Blois a fait peu de victimes en août 1944, mais certains comme René Ringuedé auquel il sera rendu hommage ce dimanche y ont laissé leur vie.

 

Il s’appelait René Ringuedé et ce jeune homme de 20 ans, né à Loury, dans le Loiret, participa activement à la libération de Blois en août 1944. Membre des Francs-Tireurs et partisans (FTP), il se trouvait sur la terrasse des jardins de l’Évêché le 17 août lorsqu’il fut touché mortellement par une balle allemande qui lui perça la carotide. Ses camarades le traînèrent alors dans la salle des pas perdus de la mairie où Raymond Casas lui ferma les yeux pour l’éternité.
Un hommage et une lecture en présence de la familleDans le cadre de la commémoration du 74e anniversaire de la libération de Blois, un hommage lui sera rendu, ce dimanche, dans ces mêmes jardins de l’Évêché en présence de plusieurs membres de sa famille. Deux lycéennes, Emma Treyssède et Schawna Gazzolo, lauréates du Concours national de la Résistance l’an passé, liront à cette occasion un texte relatant le parcours de ce jeune résistant qui fut un proche de Raymond Casas dont il fit la connaissance au sein de l’entreprise Air-Equipement.
« A travers cette commémoration et ce décès emblématique de la libération de Blois, on se penche aussi sur le sort de tous ceux et celles qui