Le courage du maire et du prêtre avait permis d’éviter une tragédie à Saint-Lubin (Côtes-d'Armor), en 1944. Chaque année le 6 août, cet événement est commémoré avec émotion.
La première adjointe, Élisabeth Poineuf, a célébré la commémoration de la libération de la commune, lundi, en l’absence du maire, Romain Boutron. Anciens combattants, porte-drapeaux et habitants étaient réunis devant la stèle du 6 août 1944, dans le village de Saint-Lubin, là où se déroulèrent les événements marquant la Libération.
« La commémoration de Saint-Lubin revêt un caractère particulier car c’est avant tout un acte de bravoure que nous célébrons chaque année, a déclaré la première adjointe. Ces actes de bravoure, de résistance et l’attitude courageuse de ces personnes pendant l’Occupation doivent être données en exemple et nous avons un devoir de mémoire. » Au terme de la cérémonie, René Mahaud, un habitant, a entonné avec ferveur le Chant des partisans, repris par le public.
247 soldats allemands
Le 5 août 1944, la colonne allemande, appelée la « colonne infernale », quitte Erquy pour se rendre à Lorient. Elle est composée de 247 soldats allemands qui font de nombreux morts sur leur passage, notamment à Moncontour. L’abbé Émile Radenac, prêtre de la paroisse, et Louis Martin, maire, ainsi qu’un groupe de quelque 70 résistants permettent à Plémet d’échapper à la même tragédie que les autres communes traversées.
« Le dimanche 6 août à la s