La mort du Fürher nazi fait l’objet d’un livre et d’une longue enquête menée par deux journalistes. Ils ont notamment eu accès, à Moscou, à de nombreuses archives et aux ossements qui sont supposés être ceux d’Adolf Hitler. Un médecin légiste et anthropologue a examiné ces restes humains. Il assure que le reste de la mâchoire est bien celle du Nazi.
« Ainsi, ce serait Hitler, ce fragment osseux stocké à l’étroit dans une banale boîte à disquettes des années 1990. Quelle ironie pour celui qui voulait écraser une partie de l’Europe et asservir des millions d’êtres humains ! » Les journalistes et réalisateurs de documentaires Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina racontent ainsi leur passage aux archives d’État de Russie (Garf), à Moscou, en avril 2016, et leur découverte de ce qui est présenté comme les restes du Führer. Là, au milieu d’affiches de la Révolution et dans un bâtiment abritant des centaines de documents.
Ils ont enquêté sur la mort du dictateur nazi et en ont fait un livre La Mort d’Hitler. Dans les dossiers secrets du KGB (Fayard), paru le 7 mars, et dont L’Obs publie des extraits. Ils ont aussi réalisé un documentaire pour le magazine Infrarouge, qui sera diffusé le 20 mars sur France 2.
Après de très longues négociations avec les autorités russes, les journalistes ont eu accès à des dossiers confidentiels pour remonter l’histoire pleine de péripéties de la dépouille d’Hitler. S’est-il vraiment suicidé dans son bunker à Berlin en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Comment son corps ainsi que celui de sa femme Eva Braun ont-ils ensuite été br