N'avez-vous jamais été tenté, par pure curiosité, d’essayer un de ces camps de «guérison» de l'homosexualité? Pour voir ce qui s’y passe, et comment ces gens pensent pouvoir vous «changer»? Ivan Massow a succombé à la tentation. Il a suivi le programme de l’Exodus International Freedom Conference annuelle, dans le Minnesota. Pendant cinq jours, il a vécu dans une résidence idéale, avec ses espaces verts et ses points d’eau. Il a entendu tout le mal possible et inimaginable sur l’homosexualité, et il a fréquenté des hommes, jeunes ou vieux, qui sont persuadés que leur orientation sexuelle est un péché mortel. Ils sont 1.200 à avoir payé 1.000 dollars pour participer.
Ivan a ensuite publié le journal de ses aventures dans le quotidien britannique, The Evening Standard.
Pas de remède
miracle
Le premier jour, le masque tombe: «Il n’existe aucun remède.» C’est ce que le président d'Exodus, Alan
Chambers, explique à ses auditeurs, déçus. Il a renoncé à l’homosexualité en 1991, mais il a beau être marié et père de famille, il ressent toujours du SSA (same sex attraction), de
l'attraction pour ceux du même sexe. Il se bat contre ses «désirs qui l’appellent comme des sirènes chaque minute de chaque jour, 24 heures par jour durant toute sa vie».
[exergue-right]Le programme du camp n’est pas fait que de longs discours. Un de ses ateliers apprend à «dés-érotiser ses senti