Après une longue pause estivale, il est grand temps pour moi de retrouver le chemin de l'écriture. Comme des millions d'écoliers, collégiens et autres lycéens, ce mardi 4 septembre sonne donc le retour d'une nouvelle année scolaire qui s'annonce une fois encore chargée. Outre le brevet et le bac, je pense également à un agenda politique qui sera riche en évènements, notamment d'ici la fin de l'année : élections des dirigeants de l'UMP et du PS, élection présidentielle aux Etats-Unis, vote du nouveau traité européen ... et bien d'autres choses encore.
Mais nous aurons le temps d'y revenir plus tard. En cette journée de rentrée, c'est bien évidemment d'éducation dont j'ai envie de vous parler. Comme ses prédécesseurs, Jean-Marc Ayrault a fait de l'école un de ses chantiers prioritaires. Jusque là rien de plus classique tant cela est de coutume depuis des décennies. Quel gouvernement prendrait le risque de ne pas agir pour l'école, c'est à dire le futur de nos enfants, donc l'avenir de notre pays ?
En fait, c'est le passage des paroles aux actes qui est souvent le plus compliqué et le plus problématique. L'Education Nationale est un secteur en perpétuelle réforme. Pour preuve, seuls peu de ministres n'ont pas de loi à leur nom en ce domaine. Bref, l'école ne cesse d'évoluer depuis des années. Et je dis bien évoluer, pas améliorer. Car parmi tous ces chamboulements, il n'est pas rare que certaines mesures reviennent sur d'autres prises antérieurement, et ainsi de suite. Pire, les pédagogistes ont réussi à prendre le pouvoir dans les hautes sphères de la rue de Grenelle, faisant la promotion de l'enfant-roi.
Une fois n'est pas coutume, Vincent Peillon, l'actuel ministre de l'Education Nationale, se lance également dans une vague de réformes afin de "refonder l'école", avec notamment une révision des rythmes scolaires. J'attendrai évidemment les conclusions du comité de réflexion pour m'exprimer sur le sujet mais j'ai peur que cette volonté de transformer l'école reste vaine une fois encore, en particulier du fait de la pression des différents lobbys.
Clairement notre école mérite mieux qu'une lutte d'influence entre politiques, enseignants et parents d'élèves. La problématique est bien trop grave pour être réduite à une question d'horaires. Car les maux dont souffre notre école sont bien plus profonds et ne sont, en fait, que le reflet de ceux de notre société : laxism
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