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Le Figaro nous apprend aujourd'hui que la contribution de la France à l'Union Européenne va augmenter de 837 millions d'euros, pour couvrir les dépenses de Bruxelles, "qui ont été plus fortes que prévu cette année". En d'autres termes, l'UE, si prompte à imposer l'austérité aux peuples du continent, ne parvient pas à maîtriser ses propres dépenses et vient désormais présenter la note aux États. Cette situation, aberrante en elle-même, nous conduit à nous poser une question : quel est le coût réel de ce monstre technocratique ?
L'UE est une prison : à l'image de la Grèce, de l'Espagne ou de l'Italie, des nations entières sont placées sous sa tutelle. Des efforts terribles sont demandés aux peuples : suppressions d'emplois dans la fonction publique, recul des droits des travailleurs, diminution des pensions, privatisations... rien ne leur est épargné. La France, elle aussi, doit faire face aux contraintes imposées par cette entité pourtant illégitime depuis le référendum de 2005. Privé de la maîtrise de sa monnaie, de ses frontières ou de la gestion de ses échanges commerciaux, notre pays est enchaîné et se débat péniblement dans la mondialisation.
Plus grave, nous devons payer nos geôliers : si les chiffres sont difficiles d'accès et les méthodes de calcul complexes, la commission européenne et divers sites du gouvernement Français nous permettent de connaître le coût de l'UE pour le contribuable. La France est le deuxième contributeur net du continent, derrière l'Allemagne : elle a dépensé 19.6 milliards d'euros en 2011 et n'en a reçu que 13.1 milliards, principalement au titre de la politique agricole commune. Soit un solde négatif de 6.5 milliards. Autrement dit, lorsque vous apercevez un bâtiment sur lequel apparaît la mention "financé par l'Union Européenne", vous vous trouvez en réalité devant une construction payée par vos propres impôts. Oui, les barreaux de la prison coûtent cher.
Depuis 2007, la contribution nette de la France a considérablement progressé. Le prélèvement sur les recettes de l'État a augmenté, tandis que les "retours", c'est-à-dire les investissements de l'UE sur notre territoire, ont diminué.
Détail révélateur, la méthode de calcul utilisée par la commission européenne est assez surréaliste : plutôt que d'utiliser simplement la différence entre revenus et dépenses (comme je l'ai fait pour construire le tableau ci-dessus), elle u