Laurent Pinsolle : Les droits à polluer : la fausse bonne idée pour réduire les émlssions de CO2
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C’était sensé être la pierre philosophale pour réduire les émissions de CO2 de la manière la plus
efficace possible : émettre un montant de droits à polluer et de laisser faire les mécanismes de marché.
Malheureusement, le shéma concocté par les eurocrates est un gros
échec.
L’échec du marché ?
Pour être totalement honnête, l’échec des droits à polluer n’est pas uniquement un
échec (prévisible) des mécanismes du marché. En effet, l’Etat n’est pas allé jusqu’au bout de la logique libérale puisque des quotas ont été attribués de manière discrétionnaire, une forme
de subventions qui distord les mécanismes même du marché. Donc certains libéraux pourraient soutenir qu’une mise aux enchères non préférentielle de droits à polluer serait le meilleur moyen de
réduire les émissions de CO2.
En effet, le mécanisme est élégant : le prix du carbone pousse les industriels à réduire
leurs émissions et le marché se charge de répartir l’effort là où il est le plus rentable. Malheureusement, comme l’illustre ce graphique de The Economist,
l’évolution erratique du prix du carbone en Europe pose d’innombrables problèmes. En effet, à l’origine, il faut bien fixer un montant de droits à émettre. Si on en émet trop, le prix est alors
trop faible et il y aura trop d’émissions. Si on n’émet pas suffisamment de droits à polluer, le prix du carbone sera très élevé et pénalisera l’activité économique.
Ensuite, les variations du niveau de l’activité économique font
varier le prix. La légère reprise de 2010 et début 2011 avait propulsé le prix du carbone à 20 euros la tonne. Mais la glissade dans la récession l’a fait tomber briève
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