La publication mercredi du rapport de l’Agence antidopage américaine (Usada) accusant Lance Armstrong d’avoir participé au « programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu » pourrait potentiellement aboutir à la chute sportive, judiciaire et financière du septuple vainqueur du Tour de France.
Le 24 août, l’Usada avait suspendu Armstrong à vie et avait annulé l’ensemble de ses victoires depuis août 1998, dont ses sept victoires sur le Tour de France de 1999 à 2005. L’Usada n’ayant compétence que sur le sol américain, les sanctions officielles devront être confirmées par l’Union cycliste internationale qui, dans le cas contraire, peut saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L’UCI a annoncé jeudi qu’elle fournirait « une réponse dans les meilleurs délais », au plus tard 21 jours.
La décision de l’Usada d’annuler les résultats d’Armstrong depuis 1998 laisse le palmarès du Tour de France en lambeaux. Problème : le déclassement officiel du Texan profiterait pour l’essentiel à des coureurs eux-mêmes sanctionnés ensuite pour dopage, comme l’Allemand Jan Ullrich ou l’Italien Ivan Basso. Pour s’en tenir à 2005, il faudrait descendre jusqu’à l’Australien Cadel Evans, 8e au classement final, pour trouver trace d’un coureur dont la réputation n’a jamais été entachée.
La Fédération française de cyclisme (FFC) avait souhaité fin août
http://www.lejsl.com/actualite/2012/10/11/affaire-armstrong-un-mythe-menace-d-ecroulement