Les frappes aériennes se poursuivent, mais modestement - de l'ordre de la dizaine par jour.
Sur ce que les militaires appellent le "fuseau ouest", les Français sont montés depuis Bamako jusqu'à la ville de Markala. Des blindés du REC et du 21 RIMa y tiennent le pont et les deux axes qui mènent vers Ségou, puis Bamako. Plus au nord, des élements du COS "grenouillent" entre Markala et Diabali, un secteur où il y a eu quelques échanges de tirs. Dans le fuseau Ouest, la situation semble plus stabilisée. Les Français (COS) sont à Sévaré, l'aéroport à proximité de Mopti.
Le verrou que les Français doivent pour l'instant tenir fait environ 300 de large pour une profondeur un peu plus faible, soit l'équivalent d'une dizaine de départements français... Lorsque le dispositif sera en place, dans les prochains jours, on aura, au mieux, un GTIA (Groupement tactique interarmes), soit environ 800 hommes pour le faire, au côté d'une armée malienne inexistante et de quelques contingents africains. Même alors il sera difficile d'éviter l'infiltration de quelques Toyata ennemies...
Les renforts continuent d'arriver
Jeudi soir, il y avait déjà 1400 militaires français au Mali. Les derniers renforts sont surtout de la logistique et du soutien, dont une antenne chirugicale. Un Groupe aéromobile (GAM) d'un peu moins d'une vingtaine d'hélicoptères, dont des Tigre, se met en place - qui s'ajoutera aux hélicos des Forces spéciales. Un "poing blindé" avec des AMX-10RC viendra renforcé le dispositif. Au total, les effectifs devraient atteindre environ 2500 homm