Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cercle Jean Moulin ®

Cercle Jean Moulin ®

Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Le jeune est un subversif domestiqué Nilnovi Subsole

Publié par cercle Jean Moulin sur 4 Février 2013, 11:05am

Catégories : #Divers

Rastafari

On ne saurait reprocher à Cécile Duflot de fumer des pétards, ce qui se peut voir à ses yeux rétrécis et chafouins. La proposition de dépénalisation qu’elle fit au débotté était tout à fait dans l’air du temps, d’une démagogie de bon aloi, car je connais bien des jeunes pour qui cette seule mesure eût justifié que l’on votât pour le candidat qui en eût fait la promesse. Un candidat de gauche, évidemment.

Mais certes, direz-vous, ces gens-là n’avaient pas besoin de cela pour voter à gauche. La jeunesse, si elle se gargarise de rébellion, est avant tout clientèle, segment de marché, public-cible par excellence. Le jeune est un subversif domestiqué ; il transgresse dans les limites de ce qu’il est permis de transgresser. Les slogans soixante-huitards sont toujours du miel à ses oreilles, son grégarisme y trouve un écho. Il batifole avec allégresse dans « l’arène de l’illimitation » vantée par Alain Badiou. Il affirme haïr l’autorité, l’autorité parentale, celle des policiers, des gendarmes et des professeurs, celle de « l’État », dit-il benoîtement, lorsqu’il n’en rejette que les formes les plus visibles et les plus évidentes pour ne pas voir celles induites par la société de consommation, pourtant à peine plus subtiles, et bien plus écrasantes.

Jamais à court de paradoxes, qu’il ne peut même se représenter, il consomme de la transgression. C’est ainsi qu’il consomme du cannabis, comme d’autres plus « instruits » lisent Les Inrockuptibles. On dit assez justement qu’il en fume par attrait pour l’interdit; c’est de la rébellion facile, qui ne coûte que le prix à laquelle on l’achète, une rébellion que l’on roule avec des feuilles longues et des « toncar » disponibles dans tous les bureaux de tabac. Une rébellion de canapé, à la lueur des écrans. Il n’y a là-dedans nulle transgression, et le prolongement logique serait l’adaptation de la loi. Le jeune en serait comblé; car notre jeunesse, « la plus vieille jeunesse qu’ait connu l’histoire des hommes », selon Thierry Maulnier, est exclusivement bourgeoise – quoique plus tellement catholique, mais cela n’a rien d’essentiel, les bourgeois n’ayant d’absolu que le conformisme, qui peut prendre toutes les formes. Elle n’aimerait rien tant que de pouvoir acheter de l’herbe au supermarché. C’est une jeunesse, si j’ose dire, végétative. « Qu’est-ce qu’on fume ce soir ? » est l’unique question qui la préoccupe.

 

Les vieilles lubies ont toutefois la peau dure, en ce qu’elles furent renforcées par quarante ans de « crétinisme marxiste scolaire » (Desproges), qu’il faut penser à la fois en termes de modèle et de contenu. Il ne s’agit pas ici de discuter de l’inconséquence et de la faillite du modèle, mais de voir ce que les professeurs, très majoritairement de gauche, cela va sans dire, enseignent à nos chères têtes blondes, comme le veut l’expression ô combien désuète et douteuse, et particulièrement en « histoire-géo ». Rentrer dans le détail prendrait beaucoup de temps. Quelle est donc la vision d’ensemble qu’a de l’histoire le bachelier moyen ? L’indignité fondamentale de l’homme blanc occidental. Point final. Rome, qui dura mille ans ? Ultra-conservatisme. Sparte ? Groupuscule néo-nazi. Charlemagne, Empereur d’Occident ? Crypto-fasciste.

Les Barbares du Nord, qu’on se représente volontiers comme soudards crasseux, sanguinaires et colériques apprirent quant à eux la discipline au cour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents