Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cercle Jean Moulin ®

Cercle Jean Moulin ®

Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


La mafia du football manque de romantisme !

Publié par cercle Jean Moulin sur 6 Février 2013, 15:33pm

Catégories : #Divers

Ce qui arrive aujourd'hui au football européen évoque la boxe de légende, mais le romantisme n'est plus là : notre époque manque de folklore.

Steffen Schmidt/AP/SIPA
Steffen Schmidt/AP/SIPA
S'en souvient-on ? Les plus belles années de la boxe furent aussi celles de la pourriture, quand un clan mafieux tenait le noble art par les couilles. C'était le temps des Joe Louis, Cerdan et La Motta, de Graziano et Tony Zale, du New York populaire, irlandais et polack, rital et juif, noir bientôt, francophile aussi pour notre Marcel, au parfum d'ivresse et d'âpre liberté – et le temps aussi du parrain Frankie Carbo, qui faisait « tourner les poids moyens comme des machines à sous », et décidait de qui aurait sa chance sur la piste aux étoiles. 

Ces gens-là pariaient et spéculaient, truquaient des matches, brisaient les carrières ou les bras des boxeurs récalcitrants, organisaient un spectacle de sang et d'honneur. « Couche-toi contre Fox et tu auras ta chance pour un championnat du monde », avait ordonné le truand Blinkie Palermo à Jake la Motta, et le taureau du Bronx s'était couché, et n'en était pas moins un homme, qui battrait Cerdan... 

Car les champions, victimes d'un système, n'étaient pas moins admirables en étant complices – se couchaient parfois, se relevaient pourtant, se battaient vraiment, ensuite, quand ils en avaient le droit. Il aura fallu que le Sénat américain s'en mêle, de toute son autorité, pour que la mafia soit sortie du jeu en 1951, et que ceci devienne légende. 

Ce qui arrive aujourd'hui au football européen m'évoque la boxe de légende, mais le romantisme n'est plus là : notre époque manque de folklore. Si l'on comprend bien la déflagration d'Europol, des parieurs asiatiques finissent par changer la donne de notre foot, à la marge, dans des championnats de pauvres, puis au coeur du système même, dans deux rencontres de Ligue des Champions – et nous prenons peur alors, si la vitrine même est atteinte... 

Il existe donc des Carbo d'aujourd'hui, mais nous ne les voyons pas quand Carbo et Palermo, eux, étaient dans la comédie de leur temps, palpables et menaçants.  

Nos mafieux contemporains sont l
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents