"Le nucléaire filière d'avenir ?"

Arnaud Montebourg vient avec cette petite phrase de faire bondir les écolos bien pensants

Or, en y regardant de plus près, il n'a rien dit de bien révolutionnaire.

Si François Hollande s'est engagé à faire passer la part du nucléaire dans la production électrique de 75% à 50% en 2025, cela ne signifie pas la fin de cette filière ou un arrêt de la recherche ou de son développement.

On peut effectivement envisager un nucléaire de quatrième génération tout en faisant baisser la part globale du nucléaire. Il faudra aussi démenteler certaines centrales et, pourquoi pas, en construire de nouvelles plus modernes et plus sures.

La fusion nucléaire et les générateurs de quatrième génération sont effectivement un avenir possible pour le nucléaire, en France ou ailleurs.

N'oublions pas que si l'électricité est encore relativement bon marché, c'est parce que la France en produit, grâce au nucléaire pour 75%.

Le problème du nucléaire est aussi et surtout celui de la question de la gestion des risques et de l'accident de Fukushima. Or, au Japon, le risque sismique pris en compte était un risque ce

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