Ce qui se déroule sous nos yeux est infiniment plus grave que les Etats d'âme
du Président.
D'une part un carcan financier et politique européen vient d'être mis en place dans le silence et la complicité de l'UMPS et de ses alliés: le fameux MES, découvert alors qu'il était déjà
voté.
De l'autre, ce président se lance dans un plaidoyer pour une "république" corporatiste aux assemblées et aux élus sans pouvoir face à une présidence référendaire.
Enfin, après avoir, jusqu'à la dernière seconde, utilisé le Parlement pour cautionner d'autres lois contre les acquis du CNR - Il ne manquait plus que le recours à l'article 16 - ce président
nous ramène aux états d'âme de sa petite personne et avoue son peu d'intérêt pour son propre futur politique.
Ce serait une erreur que d'y voir un message aux Français. Ce message est de celui qu'un cadre adresse à son employeur quand il se sent menacé. En pure perte, car il sait que son
congédiement est proche. Non de la part de ses clients mais de son conseil d'administration.
En clair: les commanditaires de Nicolas Sarkozy ne le croient plus capable de faire accepter par les Français une succession de plans de rigueur "à la grecque". Il doit laisser la place à plus
"social" que lui.
Il n'aura pas le temps d'unifier la droite et l'extrême droite française en un parti républicain atlantiste et communautari
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